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Crème brûlée maison : histoire et gourmandise chez Gourmet & Glouton à Chaudes-Aigues

La crème brûlée intrigue par sa simplicité. Une poignée d’ingrédients, un geste précis, une caramélisation vive… et pourtant, combien se sont pris les pieds dans le tapis en essayant d’en faire une à la maison ? Chez Gourmet & Glouton à Chaudes-Aigues, ce classique français trouve une place de choix sur la carte. On la sert comme elle doit l’être : vanillée, crémeuse, surmontée d’une couche fine de cassonade caramélisée qui cède sous la première cuillerée. Rien de tapageur. Juste l’essentiel, travaillé correctement. Avant d’arriver sur nos tables, la crème brûlée a traversé les époques, les cuisines aristocratiques et les débats patriotiques. Sa trace la plus ancienne remonte à la fin du XVIIᵉ siècle, dans le livre du chef François Massialot, au service du duc d’Orléans. En 1691, il décrit une « crème » recouverte de sucre qu’on brûle pour créer une croûte brillante. Le geste est simple, mais il restera gravé.

Des origines qui se disputent la flamme

Évidemment, rien n’est jamais simple. L’Espagne et le Royaume-Uni revendiquent aussi l’invention de la crème brûlée. En Catalogne, on sert la « crema catalana », parfumée au citron ou à la cannelle, traditionnellement pour la Saint-Joseph. Au Trinity College de Cambridge, on trouve la « Trinity Cream », dont la surface caramélisée était marquée au fer. Trois pays, trois versions, un principe commun : une crème douce coiffée d’un sucre brûlé. Peu importe qui a démarré l’incendie. Ce qui compte, c’est que la crème brûlée française s’est imposée.

Un dessert dépouillé, mais exigeant

Ce qui distingue la crème brûlée française, c’est son dépouillement : crème, jaunes d’œufs, sucre, vanille. Rien de plus. Mais pour que la magie opère, cuisson et patience sont essentielles. Une crème trop cuite devient sèche, une crème insuffisamment cuite se liquéfie. Chez Gourmet & Glouton, la cuisson est maîtrisée pour obtenir une texture veloutée, brillante, qui épouse la cuillère sans couler.

La vanille, cœur battant du dessert

Ici, on utilise de la vanille vraie, que l’on laisse infuser longuement pour qu’elle parfume la préparation de notes chaudes, rondes, légèrement boisées. C’est cette infusion qui transforme une crème simple en moment de mémoire. On retrouve ce goût d’enfance, familier, rassurant.

Un sucre brûlé à la seconde près

Juste avant le service, la cassonade est déposée en fine pellicule. On la brûle juste ce qu’il faut pour qu’elle se fige. Cette croûte caramélisée, sèche et craquante, contraste avec la douceur soyeuse de la crème. Une crème brûlée réussie, c’est cet équilibre entre deux textures, deux sensations.

Une philosophie : simplicité, sincérité

Chez Gourmet & Glouton, la crème brûlée s’inscrit dans une philosophie simple : une cuisine traditionnelle, honnête, centrée sur la qualité des produits et le respect des gestes. Qu’on la savoure après un repas, au salon de thé, avec un thé ou un café, elle reste un moment à part. Elle ne cherche pas à briller. Elle est simplement bonne.

Une histoire de transmission

Depuis plus de trois siècles, la crème brûlée se transmet. Recette royale devenue familiale, elle a traversé les cuisines des foyers et des restaurants sans perdre son charme. Chaque génération en a proposé des variations, mais l’essentiel — vanille, crème, œufs, sucre — n’a pas changé. Elle rassure parce qu’elle reste fidèle à elle-même.

Chaudes-Aigues, terre de feu

À Chaudes-Aigues, où les sources jaillissent naturellement brûlantes, ce dessert trouve un écho naturel. Le geste flamboyant qui caramélise la cassonade rappelle cette terre qui chauffe depuis toujours. Un clin d’œil discret au village et à son caractère unique.

Accords gourmands

Pour prolonger l’expérience, on peut accompagner la crème brûlée de deux centilitres d’une liqueur pêche-châtaigne. Une association délicate, fruitée, qui se marie à la vanille sans la dominer. Juste un petit supplément d’âme.

Une évidence sur la carte

Servie chez Gourmet & Glouton, elle rejoint l’esprit du lieu : valoriser les recettes traditionnelles sans maniérisme. Souvent, on sait ce qu’on vient chercher : un instant simple, réconfortant, sans complication. Ce n’est pas un spectacle, c’est une évidence.

Une invitation

Que vous soyez de passage ou habitué du village, la crème brûlée est un arrêt conseillé chez Gourmet & Glouton. Elle incarne un geste français vieux de plus de trois cents ans. Elle respecte ce qu’elle est. Et elle reste, malgré le temps, l’un des desserts les plus justes à partager.


Gourmet & Glouton – Restaurant & Salon de thé
8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues

S’installer à Chaudes-Aigues, c’est découvrir un village de sources brûlantes, posé entre les monts du Cantal et les plateaux de l’Aubrac. On y vient pour les eaux thermales, les balades, l’histoire et, soyons honnêtes, pour se mettre quelque chose de solide sous la dent. Ceux qui cherchent un restaurant où manger à Chaudes-Aigues auront tôt fait d’entrer chez Gourmet & Glouton, adresse chaleureuse située à deux pas de la Source du Par. Ici, la cuisine se raconte au présent, avec des produits du terroir et un amour assumé pour les plats qui tiennent au corps.

Cuisine du terroir : une identité bien ancrée

Derrière l’assiette, on retrouve un engagement simple : travailler des produits locaux, les traiter avec respect et rappeler que la cuisine traditionnelle a encore bien des choses à dire. La région fournit une matière première idéale. Viandes, légumes, fromages, tout semble fait pour renouer avec l’essentiel. Loin des effets de manche, la carte invite à retrouver les fondamentaux auvergnats, cuisinés avec soin.

La viande d’Aubrac, star du village

Si une seule tradition devait incarner l’Aubrac, ce serait celle de l’élevage. Les plateaux alentour ont fait naître une viande reconnue pour sa saveur et sa tendreté. Chez Gourmet & Glouton, elle se travaille avec précision, pour en révéler la puissance sans la brusquer. Grillée à la plancha, rôtie ou longuement mijotée, elle s’exprime dans des assiettes généreuses, toujours guidées par le respect du produit.

Les plats incontournables à Chaudes-Aigues

Manger à Chaudes-Aigues, c’est accepter de se laisser porter par la tradition. Les plats mijotés rappellent le dimanche midi chez les grands-parents, la nappe blanche tirée pour faire honneur à la famille, le parfum d’un plat qui réchauffe la maison entière. Chez Gourmet & Glouton, ces recettes trouvent une nouvelle respiration. Cuissons lentes, sauces concentrées, légumes préparés avec attention : chaque assiette raconte une histoire. On n’en dit pas plus ici, mais vous croiserez forcément de belles persillades, des mijotés aux parfums subtils et des assiettes où l’Aubrac n’est jamais loin.

Les desserts maison : souvenirs d’enfance

Ceux qui se demandent où déguster une bonne tarte aux myrtilles à Chaudes-Aigues peuvent cesser de chercher. Le dessert occupe une place à part ici. Tarte aux myrtilles, tarte aux noix de pécan, carrot cake, moelleux à la châtaigne ou créations selon l’inspiration : il y a toujours une raison de finir son repas sur une note sucrée. L’esprit salon de thé permet aussi de s’y arrêter l’après-midi, avec une pâtisserie maison après une balade, une cure thermale ou une visite des sources.

Pause gourmande après Caleden

Le centre thermal Caleden attire de nombreux visiteurs tout au long de l’année. On vient pour l’eau chaude, le bien-être, la détente, et lorsque la faim se réveille, on cherche une table proche, chaleureuse, où se régaler sans chichis. Gourmet & Glouton propose exactement ce refuge : une cuisine simple, bonne, accueillante, parfaite après quelques heures de repos dans les bains chauds. Une halte douce, pour prolonger l’expérience apaisée du spa.

Salon de thé : entre douceur et convivialité

En dehors des repas, une pause s’impose. Le salon de thé offre un cadre propice à l’évasion sucrée. Chocolat chaud, pâtisserie maison, part de tarte ou thé bien choisi : c’est l’endroit idéal pour un moment tranquille. Le lieu séduit les familles, les randonneurs, les curistes et tous ceux qui passent par Chaudes-Aigues et souhaitent se poser un instant.

Une adresse à vivre au cœur du village

Gourmet & Glouton se niche au centre du village, non loin de la Source du Par et des ruelles où l’on aime flâner. L’établissement se veut ouvert : on y croise des artisans, des habitants, des visiteurs venus de loin. Cette ambiance contribue à faire du restaurant un lieu convivial qui dépasse la simple assiette.

Chaudes-Aigues : patrimoine, randonnée et bonnes tables

La question « Où manger à Chaudes-Aigues ? » prend tout son sens quand on explore les alentours. Entre les sources, les paysages et les récits, la table devient un autre point de rencontre. Ce village du Cantal offre de multiples possibilités : partir sur les chemins du GR 670, découvrir les plateaux de l’Aubrac ou se laisser porter par l’histoire locale. À chaque étape, une halte gourmande s’impose pour s’imprégner du territoire.

Pourquoi choisir Gourmet & Glouton ?

Ce restaurant propose une expérience complète : produits du terroir, recettes maîtrisées, desserts maison, salon de thé, accueil chaleureux. On vient pour l’assiette, on reste pour l’atmosphère. Cette adresse devient une évidence quand on cherche un restaurant à Chaudes-Aigues.

En résumé

• Cuisine traditionnelle du Cantal
• Viandes Aubrac travaillées avec soin
• Desserts maison et salon de thé
• Idéal après une cure ou une balade
• Ambiance chaleureuse au cœur du village
Gourmet & Glouton s’inscrit comme une adresse incontournable pour qui souhaite partager un moment gourmand à Chaudes-Aigues.
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Gourmet & Glouton
8 rue Notre-Dame d’Août
15110 Chaudes-Aigues
www.gourmet-glouton.fr

Le Double G : un burger pour les vrais appétits

Il fallait oser. Chez Gourmet & Glouton, à Chaudes-Aigues, on a relevé le défi : créer un burger qui parle à la fois au gourmet et au glouton. Le Double G, c’est un clin d’œil assumé à la culture américaine, revisité avec la rigueur et la générosité du terroir auvergnat. Ici, pas question de copier les enseignes à néon : le burger se hisse au rang de plat de bistrot, solide, franc et authentique.

100 % Aubrac, 100 % français

Le cœur du Double G, c’est une viande exceptionnelle : du bœuf Aubrac, tendre, juteux et goûteux, haché et formé sur place. Un seul steak, oui, mais pas n’importe lequel : près de 300 grammes de pur plaisir. Assez pour rassasier un vrai appétit, sans sacrifier la qualité. Le bœuf Aubrac, c’est la signature d’un terroir entier : une race rustique, élevée dans le respect des cycles et des paysages, qui donne à la viande sa texture et sa saveur incomparables.

Le savoir-faire Gourmet & Glouton

Ce burger n’est pas un gadget marketing : c’est la continuité naturelle de la cuisine maison qui fait la réputation de Gourmet & Glouton. Chaque plat est préparé avec soin, sur place, à partir de produits français. Les cuissons se font à la plancha, pour préserver la tendreté et le goût du bœuf tout en obtenant cette légère caramélisation que seuls les bons gestes de cuisine permettent. Le Double G s’inscrit dans cette même philosophie : faire simple, mais bien.

Une création ponctuelle, taillée pour les curieux et les fidèles

Le Double G ne sera pas à la carte tous les jours. Ce sera une apparition ponctuelle, un clin d’œil de bistrot. Une manière de surprendre les habitués, d’attirer les curieux et de rappeler que la tradition n’exclut jamais la gourmandise. Quand il sera à l’ardoise, ce sera le moment de se mettre à table ou de le glisser dans un sac à emporter pour le déguster ailleurs dans le village.

À emporter, mais toujours avec exigence

Parce qu’un bon burger n’a pas besoin de décor pour exister, le Double G sera également disponible à emporter. Mais à la manière de Gourmet & Glouton : emballage soigné, produit frais, cuisson maîtrisée. L’idée n’est pas de céder à la mode du fast-food, mais d’offrir une vraie expérience bistrot, même en dehors du restaurant. On pourra ainsi le savourer chez soi, au bord de la Source du Par ou après un passage à Caleden.

L’esprit bistrot revisité

Le Double G, c’est plus qu’un plat : c’est un état d’esprit. Celui d’un bistrot à l’ancienne, où l’on rit, où l’on mange bien, où les assiettes ont du sens et du poids. Ce burger s’adresse à ceux qui aiment les plats qui tiennent au corps, mais aussi au cœur. Pas de chichi, pas d’ornement : juste la vérité d’un produit bien fait, servi dans un lieu où la cuisine garde son accent du Cantal.

Double G : un nom, une promesse

Le nom s’est imposé naturellement : Double G, pour Gourmet et Glouton. Deux mots qui définissent parfaitement le lieu et l’assiette. Gourmet, parce que tout est fait maison, dans le respect des produits et des saisons. Glouton, parce qu’il faut quand même avoir de l’appétit pour s’attaquer à près de 300 grammes de bœuf Aubrac. Ce burger n’est pas une simple bouchée : c’est une aventure, un moment à part, un petit morceau de convivialité à lui seul.

Entre France et Amérique, mais avec un accent du Cantal

Il y a un peu de route entre Chaudes-Aigues et New York, mais dans l’assiette, le voyage se fait sans trahir le terroir. Le Double G n’imite pas, il adapte. Il prend le meilleur de l’idée américaine – la générosité, le plaisir simple, la convivialité – et l’habille des valeurs françaises : la qualité, la provenance, le respect du produit. Le burger devient ainsi une passerelle entre deux cultures gourmandes.

Une assiette qui s’inscrit dans la démarche maison

Chez Gourmet & Glouton, le fait maison n’est pas une promesse, c’est une habitude. De la viande aux desserts, tout est pensé et préparé sur place. Ce burger s’inscrit naturellement dans cette continuité : fait à la commande, cuit à la plancha, assemblé à la main. Un plat éphémère, certes, mais travaillé avec la même exigence que les grands classiques du restaurant.

Un rendez-vous pour les amateurs de goût et d’appétit

Le Double G parle à ceux qui veulent du vrai, du franc, du généreux dans l’assiette. Que ce soit sur place, dans la salle au charme ancien, ou à emporter pour un repas improvisé, ce burger ne laisse pas indifférent. Il réconcilie le gourmet délicat et le glouton assumé, dans une même bouchée sincère et rassurante.

Où le déguster ?

Le Double G vous attend chez Gourmet & Glouton, au 8 rue Notre-Dame d’Août, à Chaudes-Aigues, dans le Cantal. À deux pas des sources thermales et du centre de Caleden, le restaurant propose ce burger ponctuellement, selon l’inspiration et les arrivages. Un plat à suivre, un plaisir à ne pas manquer, pour ceux qui savent que la simplicité, quand elle est sincère, a toujours meilleur goût.

En résumé

Le Double G, c’est :
– Un burger ponctuel, à emporter ou à savourer sur place
– Un steak unique de près de 300 g, 100 % bœuf Aubrac
– Une cuisson à la plancha, maîtrisée et savoureuse
– Une expérience entre bistrot français et clin d’œil américain
– Un plat généreux, fidèle à l’esprit de Gourmet & Glouton


Gourmet & Glouton – Restaurant, salon de thé et bistrot canaille
8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues

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L’automne à Chaudes-Aigues, un temps pour ralentir

À ChaudesAigues, les saisons rythment nos vies comme les battements d’un cœur fidèle. Après la lumière d’été et l’effervescence des beaux jours, l’automne dépose son manteau doré sur les ruelles du village. Un souffle plus calme s’installe, plus intime aussi. Et lorsque s’approchent les premières brumes, il est temps pour Gourmet & Glouton d’adopter un nouveau rythme. À partir du 3 novembre, après les vacances de la Toussaint, le restaurant entre en semi-hibernation : une pause légère, une respiration nécessaire, pour mieux vous accueillir dans la douceur de l’hiver.

Semi-hibernation : un mot gourmand plutôt qu’un sommeil profond

Derrière ce mot malicieux, pas de fermeture totale, mais un simple ajustement des horaires. À compter du 3 novembre, Gourmet & Glouton sera ouvert du jeudi au dimanche, de 9h à 21h30. Une présence plus concentrée, mais toujours pleine d’attentions et de gourmandises, pour accompagner vos envies de réconfort autour de plats du terroir et de desserts maison.

L’automne, saison des saveurs et des retrouvailles

Chaque saison a sa poésie. L’été fut celui des terrasses animées et des concerts sous les étoiles. L’automne, lui, s’invite différemment : les cèpes récoltés dans les bois, les pommes que l’on fait rôtir doucement, les effluves de chocolat chaud qui s’échappent des cuisines. C’est le temps des repas qui réchauffent, des goûters à la lueur des vitres embuées et des conversations qui s’éternisent.

Un rythme au diapason de la nature

À Gourmet & Glouton, le rythme des saisons guide nos fourneaux. La semi-hibernation n’est pas un retrait, mais une manière d’honorer ce temps particulier où la convivialité prend le relais de l’agitation. Nos portes restent ouvertes pour un déjeuner généreux, une pause sucrée ou un dîner canaille à la chaleur des pierres et des boiseries du restaurant.

Quatre jours comme une célébration

Ouvrir du jeudi au dimanche, c’est transformer ces jours en rendez-vous privilégiés. Le jeudi, l’élan du week-end se prépare. Le vendredi, place aux amis et aux apéritifs partagés. Le samedi, la maison s’anime entre curistes, touristes et habitués. Et le dimanche, le temps s’étire, les familles se retrouvent, les plats mijotent lentement, comme autrefois.

Une maison ouverte du matin au soir

De 9h à 21h30, Gourmet & Glouton reste un refuge à toute heure. Café fumant du matin, tarte aux myrtilles au goûter, plat mijoté au dîner : chaque moment trouve sa place. Pendant que certains animaux s’endorment pour l’hiver, nous restons éveillés à vos côtés, plus présents encore dans chaque assiette et chaque sourire.

L’hiver, la saison qui révèle les goûts

L’hiver a ce talent rare : exalter les saveurs simples et vraies. Un bœuf bourguignon qui mijote, un moelleux à la châtaigne tiède, une soupe aux légumes du marché. À Gourmet & Glouton, ces plaisirs prennent tout leur sens quand la neige blanchit les toits de ChaudesAigues. Les vitres se couvrent de buée, les conversations se prolongent, et le temps s’arrête un instant.

Le charme discret de Chaudes-Aigues en hiver

Le village thermal vit au rythme de sa source chaude, la fameuse Source du Par. Les vapeurs s’élèvent des fontaines, la lumière se fait dorée sur les pierres, et les visiteurs trouvent refuge dans les maisons accueillantes. Dans ce décor, Gourmet & Glouton perpétue l’esprit du bistrot auvergnat : sincère, gourmand et chaleureux.

Un équilibre entre repos et partage

La semi-hibernation n’est pas une pause, mais une respiration. Elle permet à l’équipe de se ressourcer, d’affiner de nouvelles recettes, et de mieux vous recevoir. Nos valeurs, elles, ne changent pas : authenticité, générosité et ancrage dans le terroir auvergnat.

Informations pratiques

À partir du 3 novembre 2025, Gourmet & Glouton adopte ses horaires d’hiver :
📅 Ouverture du jeudi au dimanche
🕘 De 9h à 21h30
📍 Gourmet & Glouton – 8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues
📞 04.71.20.20.00
🌐 www.gourmet-glouton.fr

Le Roi Bœuf : un vin né du plateau

Dans le Sud-Ouest de la France, à la frontière de l’Aveyron et du Cantal, une alliance rare unit la vigne et le troupeau. De cette rencontre entre le cépage Mansois, le sol rouge de Marcillac et la race bovine Aubrac, est né un vin au nom évocateur : le Roi Bœuf. Chez Gourmet & Glouton, ce vin s’impose comme un choix naturel. Sa puissance, sa droiture et son accent du terroir résonnent avec notre cuisine du Cantal : bourguignon maisoncoufidou d’Aubrac à la joue de bœuf, ou encore côte grillée et jarret confit. Un vin né pour rencontrer la viande.

Une création engagée

Le Roi Bœuf n’est pas une cuvée de salon. C’est un vin de conviction, imaginé par Lionel Osmin & Cie avec la coopérative vinicole de Valady, au cœur de l’appellation Marcillac. Leur ambition : soutenir concrètement la race Aubrac, emblème du plateau, en reversant une partie des ventes à la filière d’éleveurs. Chaque bouteille vendue devient un geste de fidélité à la terre. Derrière le bouchon, on retrouve l’esprit des foires rurales, des marchés de Laguiole ou de Chaudes-Aigues, où les hommes se serrent la main avant de partager un verre.

Le cépage Mansois, la force tranquille du vallon

Le Mansois, ou Fer Servadou, est un cépage ancien, enraciné dans les vallons aveyronnais. Il se distingue par sa robe rubis profond, son nez poivré et son équilibre entre vigueur et finesse. En bouche, il déploie une matière ample, ponctuée de notes de cerise noire, de cassis, de réglisse et de poivre. Les tanins, bien présents, s’adoucissent avec le temps pour laisser place à une belle longueur minérale. C’est un vin franc, solide, sans excès – comme la race Aubrac qu’il honore.

L’accord naturel avec le bourguignon et le coufidou

Il existe des mariages de raison et des mariages d’évidence. Le Roi Bœuf et le bourguignon appartiennent à la seconde catégorie. Dans notre restaurant, nous cuisinons le bourguignon comme un souvenir d’enfance : lentement, dans une cocotte en fonte, jusqu’à ce que la viande se détache à la cuillère. Ce plat réclame un vin de caractère, capable de soutenir la richesse de la sauce sans l’écraser. Le Roi Bœuf, avec sa densité et sa fraîcheur, remplit ce rôle à merveille.
Et que dire du coufidou d’Aubrac, ce cousin aveyronnais du bourguignon, mijoté à la joue de bœuf ? Là encore, le Roi Bœuf trouve sa place. Ses tanins fins s’accordent à la texture fondante de la joue, ses arômes d’épices réchauffent la sauce, et sa finale légèrement fumée rappelle les saveurs du feu de bois. Ensemble, ils racontent la même histoire : celle du temps qu’on prend pour bien faire les choses.

Un vin pour toutes nos viandes Aubrac

Au-delà des plats mijotés, le Roi Bœuf accompagne toutes nos viandes de race Aubrac, sélectionnées avec soin auprès de fournisseurs de confiance comme la Maison Conquet ou la SARL Méchin, références pour les restaurateurs du Cantal et d’ailleurs.
Sur une entrecôte grillée, il met en valeur le grain de la chair et sa tendreté naturelle. Sur un jarret confit ou une bavette poêlée, il souligne la gourmandise sans jamais dominer. C’est un vin de table au sens noble : celui qui s’invite au milieu du repas, sans posture, simplement parce qu’il est à sa place.

Entre puissance et humilité

Dans le verre, le Roi Bœuf ne cherche pas à impressionner. Il évoque plutôt la terre rouge de Marcillac, les plateaux balayés par le vent, la patience des vignerons et le travail des éleveurs. Il incarne une France vivante, celle qui sait encore d’où elle vient. C’est sans doute pour cela qu’il s’accorde si bien à notre cuisine : il parle le même langage.
Chez Gourmet & Glouton, nous aimons ces vins sincères, sans artifice, qui racontent un lieu mieux que n’importe quel discours. Le Roi Bœuf n’a pas besoin de superlatifs : il a la droiture d’un homme de métier et la chaleur d’un feu de cuisine.

Servir le terroir dans le verre

Pour en apprécier toute la profondeur, on le sert à 16 °C, légèrement aéré. Après quelques minutes, les arômes s’ouvrent : fruits noirs, cuir, touche d’herbes sèches. La bouche est dense, le toucher velouté. Il accompagne aussi bien un aligot fermier qu’un pavé de bœuf à la plancha.
Dans notre salle, on le reconnaît vite : sa couleur sombre attire l’œil, son parfum emplit l’air avant même d’avoir porté le verre à ses lèvres. Et quand il rencontre la viande, tout s’équilibre : le gras, le jus, le vin.

Le Roi Bœuf, un symbole de fidélité

Plus qu’un vin, le Roi Bœuf incarne la fidélité à un territoire. À chaque gorgée, il évoque le courage des éleveurs d’Aubrac, la ténacité des vignerons de Valady et la passion de ceux qui cuisinent encore comme avant. Chez Gourmet & Glouton, cette cohérence est essentielle : de la cave à la marmite, tout s’accorde autour d’une même idée – honorer la terre.
Dans un monde pressé, ce vin nous rappelle que la qualité se cultive dans la durée. Comme un bourguignon qui mijote ou un coufidou qui se confit, le Roi Bœuf demande du temps, et le rend au centuple.

En conclusion : un vin qui a du cœur

Associer le Roi Bœuf à nos plats, c’est prolonger un geste de respect. C’est servir une viande élevée sur les plateaux de l’Aubrac avec un vin né sur ses pentes. C’est célébrer la solidarité entre deux savoir-faire : celui du vigneron et celui du cuisinier.
À Chaudes-Aigues, là où l’eau jaillit brûlante, le Roi Bœuf rappelle que la chaleur peut aussi venir du vin et du cœur des hommes.

Gourmet & Glouton – restaurant et salon de thé
8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues
Site officiel : www.gourmet-glouton.fr

Le piment d’Espelette AOP, ce feu tranquille qui parfume nos assiettes

Dans les cuisines de Gourmet & Glouton, il ne s’agit jamais d’épater, mais d’émouvoir. Et parfois, une simple épice y parvient mieux qu’un long discours. C’est le cas du piment d’Espelette AOP, ce joyau basque au rouge profond, que l’on traite ici avec la même attention que nos viandes d’Aubrac ou nos légumes du marché.

À Chaudes-Aigues, village où l’eau jaillit naturellement brûlante, le piment d’Espelette semble presque chez lui. Son feu tranquille fait écho à la chaleur de la terre. Ce n’est ni un piment pour braver, ni un condiment pour masquer : c’est un souffle mesuré, une lumière dans la sauce, une caresse épicée qui donne du relief sans jamais dominer.

Sous la main du cuisinier, il accompagne un jus de viande, une sauce au vin, ou vient réveiller un fond de casserole avec la discrétion d’un grand interprète. Quelques pincées suffisent à faire danser les arômes, à réveiller la tendresse d’une pièce d’Aubrac ou à sublimer une simple purée de légumes. Ici, on ne cherche pas à dompter le feu : on l’écoute respirer.

Car le piment d’Espelette AOP, avant d’être un ingrédient, est une philosophie. C’est l’histoire d’un terroir, d’une patience, d’un séchage lent au soleil basque, d’une couleur obtenue sans artifice. Il est né dans les collines d’Espelette, où chaque piment est récolté à la main, suspendu aux façades blanches comme un collier de braises. L’appellation d’origine protégée garantit ce savoir-faire ancestral : pas d’imitation, pas de poudre anonyme. Seulement l’authentique, le vrai, celui qui fait battre le cœur des cuisiniers.

À Gourmet & Glouton, ce piment trouve naturellement sa place dans une cuisine qui célèbre les produits français et leurs histoires. L’Auvergne et le Pays basque se rencontrent dans la même assiette, chacune apportant son accent et son tempérament. C’est une conversation entre montagnes et océan, entre pierre volcanique et air salin. Une rencontre entre deux terroirs qui partagent la même exigence : celle du goût juste et du geste sincère.

Le piment d’Espelette AOP n’est pas une mode. Il traverse les cuisines comme un fil rouge de la gastronomie française. De la charcuterie à la volaille, du poisson aux légumes rôtis, il signe les plats d’un parfum inimitable. Sa particularité ? Un piquant doux, rond, qui ne brûle pas la bouche mais réchauffe l’âme. Il développe des notes de fruits secs, de tomate séchée, parfois un soupçon de foin ou de cacao selon la récolte. À Gourmet & Glouton, on l’emploie comme on choisirait un vin : par respect, par équilibre, par amour du terroir.

Dans les casseroles du restaurant, il dialogue avec la viande d’Aubrac, sélectionnée auprès de fournisseurs de référence pour les restaurateurs du Cantal et d’ailleurs, comme la Maison Conquet et la SARL Méchin. Ces artisans de la viande partagent notre exigence du produit bien travaillé et du goût authentique. Dans cette alchimie entre viande noble et piment d’Espelette, la chaleur devient émotion. Une cuillerée suffit pour comprendre : ici, la flamme n’est pas spectaculaire, elle est intérieure.

Cette alliance du Cantal et du Pays basque pourrait sembler improbable. Elle ne l’est pas. Parce qu’entre ces deux régions, il y a une même fidélité aux gestes simples, aux repas de famille, aux dimanches qui sentent la cuisine lente et généreuse. Le piment d’Espelette, c’est un clin d’œil à la diversité française, à cette mosaïque de saveurs qui font de notre table un lieu de mémoire et de partage.

Et puis, il y a ce symbole : à Chaudes-Aigues, village thermal par excellence, la chaleur jaillit de la terre depuis des siècles. À quelques pas de la Source du Par, l’eau bouillonne à plus de 80 °C. C’est un feu naturel, ancien, bienveillant. Le piment d’Espelette, lui aussi, vient rappeler ce lien entre la nature et la main de l’homme. Tous deux portent une chaleur maîtrisée, une puissance apprivoisée. C’est cette même force que l’on retrouve dans la cuisine de Gourmet & Glouton : une énergie tranquille, celle du feu domestiqué au service du goût.

Dans la salle du restaurant, les plats s’enchaînent : un aligot crémeux rehaussé d’une pointe d’Espelette, une volaille rôtie dont la peau dorée garde le secret de quelques grains rouges, une sauce au vin du sud qui murmure le soleil. Rien n’est criard, tout est à sa place. Ici, on ne cherche pas à impressionner : on cherche à toucher juste.

Le piment d’Espelette, c’est aussi une couleur. Celle qu’on retrouve dans les assiettes comme sur les façades du village d’Espelette : un rouge qui dit la passion, mais sans excès. Dans la cuisine de Gourmet & Glouton, cette teinte se mêle au brun du pain grillé, au doré des pommes de terre sautées, au vert tendre des herbes fraîches. C’est une palette de feu et de terre, fidèle à l’esprit du lieu.

Car la cuisine de Gourmet & Glouton, c’est avant tout un hommage à la France des artisans : celle des mains calleuses, des savoir-faire transmis et des tables où l’on prend le temps. Le piment d’Espelette AOP y trouve sa place naturellement, comme un trait d’union entre régions et générations. Dans chaque plat, il rappelle qu’un simple produit, quand il est sincère, peut transformer un repas en souvenir.

Ainsi, à ChaudesAigues, au cœur du Cantal, dans ce restaurant où la tradition se conjugue à la passion, le piment d’Espelette AOP n’est pas un invité. Il est un compagnon de route. Une étincelle discrète dans une cuisine de feu, où chaque assiette dit la même chose : que la chaleur, la vraie, vient du cœur.


Gourmet & Glouton – Restaurant et salon de thé à Chaudes-Aigues (Cantal)
8 rue Notre-Dame d’Août – 15110 Chaudes-Aigues
www.gourmet-glouton.fr

Les Marmites d’Automne chez Gourmet & Glouton

Quand les feuilles commencent à joncher les ruelles de granit de Chaudes-Aigues et que les premières brumes s’attardent sur la Source du Par, c’est le signal : les marmites reprennent du service. Chez Gourmet & Glouton, le bœuf bourguignon s’installe à la carte comme un vieux compagnon revenu des vendanges. Un plat lentement confit, nourri de patience, de vin rouge et d’un brin de malice auvergnate.

Une recette ancrée dans la tradition

Ici, rien de précipité : les morceaux de viande d’Aubrac sont d’abord saisis pour emprisonner leur jus, avant d’être plongés dans un bain de vin rouge fabriqué par des membres de la famille aux alentours de Perpignan, au Domaine des Terres de Mallyce, à Raziguères. Ce vin du Sud apporte une rondeur fruitée et des notes solaires qui se marient à merveille avec les aromates, les carottes et les oignons fondus. Le tout mijote doucement plusieurs heures, jusqu’à ce que la viande se délite sous la fourchette. Le secret du goût profond ? Le temps. Et la conviction que la simplicité, quand elle est sincère, n’a besoin d’aucun artifice.

Le Cantal dans l’assiette

Le bourguignon de Gourmet & Glouton ne se contente pas de flatter la mémoire collective. Il rend hommage au terroir d’Aubrac, à ces bêtes élevées à l’herbe et découpées maison dans la plus pure tradition bouchère. Servi avec des pommes de terre vapeur, il rappelle qu’en Auvergne, le bonheur se loge souvent dans une cocotte en fonte.

Un plat d’automne, un moment de partage

Autour d’un bon verre de Marcillac “Le Roi Bœuf”, la grande salle du restaurant s’emplit d’arômes. Les conversations s’y mêlent au crépitement discret des plats que l’on vient tout juste de servir. Chez Gourmet & Glouton, l’automne ne se déguste pas à la va-vite : il se vit, cuillère après cuillère, entre amis, en famille ou en amoureux.

Les Marmites d’Automne : un rituel gourmand

Le bourguignon, comme tous ces plats mijotés, sonne comme un dimanche midi chez les grands-parents, en famille, entre rires, nappes à carreaux et odeur de cuisson qui emplit la maison.

Chaque année, cette saison donne lieu à un cycle de plats mijotés qui célèbrent la lenteur et la chaleur : pot-au-feu, daube, bourguignon, blanquette de veau… Des recettes canailles que le restaurant revendique haut et fort. Ces Marmites d’Automne marquent le retour à une cuisine qui prend son temps, servie avec la même générosité que tout au long de l’année.

Où savourer ce plat ?

Chez Gourmet & Glouton, 8 rue Notre-Dame d’Août à Chaudes-Aigues, le bourguignon n’est pas une simple recette : c’est une histoire de fidélité au goût vrai, de respect du produit et d’amour du feu doux. Envie d’un moment réconfortant ? Venez goûter aux saveurs du Cantal dans une atmosphère chaleureuse et intemporelle.

L’ail rose de Lautrec : un trésor du Tarn dans l’assiette des restaurants du Cantal

Il est de ces produits dont les restaurants rêvent, tant ils concentrent à la fois l’histoire, le terroir et la subtilité. L’ail rose de Lautrec appartient à cette famille rare. Originaire du Tarn, ce bulbe à la peau légèrement nacrée a conquis bien des tables avant d’arriver à Chaudes-Aigues, dans les cuisines du restaurant Gourmet & Glouton.

Un produit d’exception labellisé et respecté

Depuis 1966, l’ail rose de Lautrec arbore fièrement son Label Rouge, gage d’une qualité supérieure reconnue par les plus grands chefs et les restaurants attachés aux saveurs authentiques. En 1996, il obtient l’Indication Géographique Protégée, confirmant que ce petit miracle ne pousse que sur un terroir bien précis, autour de 87 communes du Tarn. Ces terres argilo-calcaires, baignées de soleil, donnent à chaque tête d’ail une douceur caractéristique, loin de la rudesse de certains ails blancs plus agressifs.

Dans les cuisines du restaurant Gourmet & Glouton

À Chaudes-Aigues, le restaurant Gourmet & Glouton fait la part belle à l’ail rose de Lautrec. Qu’il parfume une persillade maison, accompagne une viande d’Aubrac saisie au feu ou rehausse une truffade, cet ail devient un fil conducteur entre la tradition occitane et la cuisine auvergnate. Dans ce restaurant, on le travaille comme un condiment noble : il structure les saveurs, adoucit la matière, et rappelle à chaque bouchée la richesse des campagnes du Sud-Ouest.

Un savoir-faire à la hauteur du produit

Pour mériter ses labels, l’ail rose de Lautrec est cultivé avec une rigueur presque monastique. Planté en hiver, récolté à la main en été, séché à l’air libre avant d’être tressé en “manouilles”, il demande un soin constant. Les restaurants qui le choisissent savent qu’ils tiennent là un produit vivant, sensible, et qu’il faut respecter autant que sublimer. Chez Gourmet & Glouton, chaque plat de saison puise dans cette philosophie : le respect du produit avant tout.

Un pont entre le Tarn et le Cantal

L’ail rose de Lautrec incarne parfaitement ce lien entre terroirs voisins. Dans les restaurants de Chaudes-Aigues, il fait écho aux viandes de l’Aubrac, aux fromages de montagne, et aux herbes sauvages des pâturages. Son parfum délicat, légèrement sucré, s’accorde aux préparations du restaurant Gourmet & Glouton comme à celles des grandes tables de la région. C’est un produit qui relie les cuisiniers par la même passion : celle du goût juste.

Une signature aromatique pour les restaurants de terroir

On dit souvent qu’un restaurant se reconnaît à son pain, à son vin ou à son beurre. À Chaudes-Aigues, ceux qui franchissent la porte du restaurant Gourmet & Glouton se souviennent aussi de l’ail rose de Lautrec. Il marque les plats d’une touche de sincérité et de chaleur. Il évoque la main du producteur, la patience du séchage, le parfum des champs en été. C’est ce genre d’ingrédient qui fait d’un restaurant un lieu où l’on revient.

Une tradition vivante à préserver

Chaque année, Lautrec célèbre son ail rose lors d’une fête populaire début août. Les producteurs y exposent leurs plus belles tresses, les visiteurs goûtent la soupe à l’ail et les recettes locales. Dans un monde où tout va vite, cette tradition rappelle que le goût naît de la lenteur. Et dans les restaurants qui défendent cette idée, comme Gourmet & Glouton, cet ail devient symbole d’un engagement : celui du terroir et de la main qui nourrit.


Gourmet & Glouton – Restaurant à Chaudes-Aigues
8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues
www.gourmet-glouton.fr

Chez Gourmet & Glouton, à Chaudes-Aigues, il est un dessert qui ne quitte jamais notre carte, ni nos cœurs : la tarte aux myrtilles. Elle est rustique, déborde de fruits, et s’accompagne toujours d’une chantilly maison qui ne triche pas. Mais ce n’est pas tout. Derrière cette tarte, il y a une femme, une montagne, un village, une histoire.

Une recette venue du Valais, transmise avec tendresse

Cette tarte, nous ne l’avons pas inventée. Elle nous a été transmise par Zita Droz, une femme solaire originaire de Prassurny, petit hameau accroché aux pentes du Valais suisse. Zita, c’était l’amie des jours simples et des tablées nombreuses. Dans sa cuisine, cette tarte a été faite, refaite, refaite encore, à la main, avec le respect du fruit et l’amour des siens.

Aujourd’hui, des décennies plus tard, c’est chez Gourmet & Glouton, à 8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues, qu’elle vit sa seconde jeunesse. Avec toujours cette base généreuse : un kilo entier de myrtilles par tarte, une pâte maison, et cette douceur incomparable qui évoque le feu de bois, le goûter du dimanche, et les souvenirs qui ne s’effacent pas.

Un dessert rustique pour une enfance à l’état brut

Cette tarte-là, elle n’a pas besoin de fioritures. Elle raconte les vacances passées dans les campagnes ou les montagnes, loin des téléphones, loin des algorithmes. C’était un autre temps. Celui des courses d’escargots sur les pierres chaudes, des têtards dans les caniveaux, des bouquets de fleurs des champs pour Mamie, des fagots de genêts que l’on préparait pour l’hiver.

On allait chercher les noisettes en short trop grand, on faisait des cabanes, on rentrait avec les doigts tachés de mûres ou de myrtilles sauvages. Et quand la fin d’après-midi tombait, il y avait toujours quelque chose à raconter, autour d’une table, avec une part de tarte, tiède encore, et une crème fouettée qu’on avait montée à la main, sans siphon ni poudre miracle.

Une transmission vivante, entre fourneau et mémoire

Chez Gourmet & Glouton, nous avons cuisiné cette tarte des centaines de fois avec Zita, sans jamais en écrire la recette. Elle se transmettait à l’oral, entre deux éclats de rire, entre deux fournées. Et c’est ainsi qu’elle est devenue notre dessert signature. Non pas pour l’effet waouh ou le dressage millimétré, mais pour ce qu’elle contient : de la mémoire, du lien, du vrai.

Car cette tarte aux myrtilles, c’est aussi une façon de dire que tout n’a pas été englouti. Que dans notre cuisine, comme dans beaucoup d’autres, il reste une place pour ce qui ne s’achète pas : la transmission, la gratitude, et cette cuisine du terroir qui ne joue pas à être quelque chose d’autre.

Une invitation à ralentir, partager, savourer

Manger une part de notre tarte, c’est prendre le temps de se souvenir. Se souvenir de l’odeur du linge qui sèche, du bois qu’on fendait avec son grand-père, du clapotis de la source du Par tout près. C’est se redire qu’on peut encore s’asseoir ensemble, sans Wi-Fi, sans stories, juste avec une cuillère, une tasse de thé, et le sourire de ceux qui savent que la vraie modernité, c’est d’avoir le choix de ne rien faire d’autre qu’être là.

Notre tarte aux myrtilles n’est donc pas qu’un dessert. C’est un hommage. À Zita. Aux montagnes. Aux enfances heureuses. À celles et ceux qui ont appris à aimer la vie en la goûtant doucement.


📍 Gourmet & Glouton
8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues
www.gourmet-glouton.fr

Avant de réinventer le mot, un petit rappel s’impose :


le Bib Gourmand est une distinction décernée par le Guide Michelin depuis 1997. Elle récompense les restaurants l’on mange très bien sans faire exploser l’addition. Pas d’étoiles ni de décorum, mais des assiettes sincères, généreuses et maîtrisées, servies avec le sourire.

Le nom “Bib” vient de Bibendum, le célèbre bonhomme Michelin, gourmand assumé qui se lèche les babines sur les pages du guide. En clair : un Bib Gourmand, c’est la reconnaissance d’une cuisine du cœur, du plaisir simple et de la justesse.

Mais à Gourmet & Glouton, à ChaudesAigues, on a préféré détourner l’idée — parce qu’ici, le Bib, on le vit autrement.

Notre BIB Gourmand, à nous, c’est d’abord un Bonheur Intérieur Brut.
Celui qui commence avec le parfum du beurre dans la poêle, le pain chaud qui claque sur la planche, et la première gorgée de vin qui ne demande rien d’autre qu’un silence approbateur. C’est un BIB sans étoiles, mais avec des yeux qui brillent. Il ne se décerne pas, il se partage.

Mais attention, notre BIB Gourmand n’a rien d’un dogme : c’est aussi une façon de rire de soi.
Ici, le BIB peut vouloir dire Bienfaits Issus du Bistrot. Parce qu’ici, entre le bruit des couverts et les sourires qui passent, on se souvient que la simplicité nourrit mieux que n’importe quel concept. Dans notre bistrot, les Bienfaits sont simples : un bon plat, une table pleine, un peu de bruit — et l’impression rare d’être exactement à sa place.

Et quand les casseroles débordent, que la météo fait la moue et que les couteaux s’entrechoquent un peu trop fort, on se souvient que le BIB Gourmand, c’est aussi la Bande d’Imparfaits Bienheureux.
Des cuisiniers qui coupent un oignon comme on écrit un poème, des clients qui commandent “comme d’habitude” sans même regarder la carte, des amis qui disent merci avec le regard parce que la sauce, cette fois encore, était juste parfaite.

Enfin, pour boucler la boucle et rendre hommage à nos racines, on garde un dernier sens au BIB Gourmand :
celui des Bons, Indociles & Bougnats.
Des gens du cru, qui ne courent pas après les étoiles mais après la chaleur du plat, le goût vrai, la convivialité d’une table où l’on prend son temps.
À Gourmet & Glouton, 8 rue Notre-Dame d’Août à ChaudesAigues, c’est ce BIB-là qu’on revendique.
Un acronyme libre, un peu cabossé, mais profondément vivant.

Alors, Michelin, si vous passez par là : pas besoin de vous casser la tête. Notre BIB Gourmand est déjà attribué.
Et il brille au fond de chaque assiette.

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