Gourmet & Glouton, c’est l’histoire de tous ces Auvergnats rejoignant la capitale pour leur fortune. 

Nous sommes ravis de vous présenter notre dernier article publié dans le magazine Auvernha, le numéro 14, qui met en lumière notre établissement unique à Chaudes-Aigues. Dans ce numéro, vous découvrirez l’histoire fascinante de Gourmet & Glouton, un lieu où la gastronomie se mêle à l’art du tatouage, le tout dans une ambiance chaleureuse et conviviale. 

Cet article retrace notre parcours, notre passion pour la cuisine canaille et l’envie de créer un espace de partage et de rencontre. Que vous soyez un habitué ou un nouveau visiteur, nous vous invitons à plonger dans cet univers où chaque plat est une invitation à la découverte et où chaque tatouage raconte une histoire. 


TERRE ! SAVEURS / GOURMET & GLOUTON 

Si nous ne manquons jamais une occasion d’aller à Chaudes-Aigues, nous avons désormais une nouvelle bonne raison. Ouvert le 1er juin dernier, un établissement pour le moins singulier anime les ruelles du village : Gourmet & Glouton. Une adresse hybride où le charme des salons de thé se mêle à l’authenticité des brasseries et à l’esthétisme du tatouage. Née de l’imaginaire de Stéphane Chaudesaigues, tatoueur mondialement connu, cette cantine canaille est un véritable voyage dans le temps où joie de vivre rime avec gastronomie. 

Texte Photos  

Mathilde Forgereau Nicolas Anglade 

TERRE ! SAVEURS / GOURMET & GLOUTON

Vieille canaille 

Alors que nous nous frayons un chemin dans l’ombre de la petite rue Notre-Dame-d’Août, rasant les murs en pierre en cette journée caniculaire, notre regard se pose sur une imposante devanture rouge. Là, inscrite en lettres d’or, brille l’enseigne « Gourmet & Glouton, Salon de thé, Cantine canaille, Atelier de tatouage ». Il n’en fallut pas plus pour attirer notre attention. Intrigués, nous pénétrons dans le mystérieux établissement, accueillis à bras ouverts et tout de tatouages vêtus par Stéphane Chaudesaigues. Un nom qui ne manque pas de faire sourire tant il semble porté sur mesure ! Car c’est bien à Chaudes-Aigues, mythique village du même nom, que Stéphane a regagné ses pénates avec son épouse Cécile il y a 13 ans. Fondateur du renommé festival de tatouage le Cantal Ink et tatoueur de profession, cet homme ici connu comme le loup blanc a ajouté le 1er juin dernier une nouvelle corde à son arc : la restauration. À la fois brasserie et salon de thé, café-concert et studio de tatouage, Gourmet & Glouton est une adresse des plus insolites à l’image de la créativité débordante de son propriétaire. « Je souhaitais avoir un lieu de vie où créer les événements qu’on veut, recevoir les gens qu’on aime, faire des rencontres…», décrit-il. Dans ce décor inspiré des brasseries parisiennes, le temps semble suspendu. Cartes à l’ardoise, affiches vintage et autres curiosités… Notre regard ne peut s’empêcher de s’arrêter sur chaque objet soigneusement disposé. « Ce réverbère vient de la Place de la Bastille ! Il en a vu ! », s’exclame le collectionneur, nous surprenant en pleine contemplation face à cet imposant mobilier qui trône dans la salle. Hommage à tous nos ancêtres, chaque détail est un clin d’œil au siècle passé. « Nous avons porté ce projet comme un scénario, un poème, une peinture, un chef-d’œuvre ! », s’exclame-t-il. L’histoire de Gourmet & Glouton, c’est l’histoire de tous ces Auvergnats rejoignant la capitale pour leur fortune. L’un, Gourmet, partait à Paris à la recherche d’une vie meilleure tandis que l’autre, Glouton, restait à la ferme, laquelle alimentait la brasserie de son frère. « C’est ce qui s’est passé dans nos familles. Mes arrière-grands-pères et grand-mère tenaient des bistrots. C’est ainsi que, quatre générations plus tard, je reviens sur ce territoire avec l’ambition de ramener au pays un peu de cette richesse parisienne, celle qui faisait rêver et portait tous les espoirs », raconte Stéphane, un brin ému. Comme tous ces Auvergnats immigrés loin de leur pays, lui aussi ne rêvait que d’une chose : revenir à Chaudes-Aigues. Mettant son désir à exécution, le tatoueur rachète l’immeuble qui s’effondrait et rebâtit alors les murs et l’histoire familiale. « Le lieu, le nom… C’est identitaire, comme une forme d’inconscient transgénérationnel. Je pense qu’il fallait que je revienne pour ma famille et pour moi », médite-t-il. 

Unique en son genre, cette adresse ne passe pas inaperçue. Pour son cadre, vous l’aurez compris, mais aussi pour sa fameuse cuisine canaille. Truffade, aligot, chou farci, pot-au-feu, viande d’Aubrac… Autant de bons petits plats qui nous régalent autant qu’ils nous réchauffent. Cuisinée avec le cœur, celle que l’on nommait cuisine canaille (signifiant à l’origine « cuisine de chien », préparée avec les moyens du bord) rappelle les cantines ouvrières. Emblème de la cuisine populaire, ces recettes simples incarnent aujourd’hui un retour à l’authenticité et à la convivialité. Au temps où l’on aimait se retrouver autour de bons plats mijotés. « Les assiettes reviennent toujours vides ! », s’étonne encore Loïc, le manager, tout droit venu d’Avignon. « C’est une autre façon de travailler ici. Les gens viennent pour manger, de l’entrée au digestif ! Ça fait 15 ans que je n’avais pas vu ça, ça fait plaisir ! », s’exclame-t-il avec son accent chantant. De belles et grandes tablées, une ambiance festive et chaleureuse, des petits plats aussi gourmets que gloutons… Que demander de plus ? « Je voulais également développer un pôle culturel et artistique au village avec des expositions, de la musique et du théâtre », décrit Stéphane. Véritable lieu de rencontre et de partage, l’établissement est la scène de nombreux événements. Jazz and blues, swing and rock… Le restaurant voit défiler de nombreux artistes ! Mais lorsque la salle bat son plein, le petit salon bleu offre un doux refuge à ceux qui chercheraient plus de calme et de sérénité. « Le but est que les gens se sentent chez eux dans un lieu hors norme et un peu fou », déclare notre hôte en nous menant à l’étage. À peine entrés dans ce boudoir Belle Époque arrangé de fauteuils de velours, sculptures et tables en marbre, la voix pénétrante de Léonard Cohen nous enveloppe. Nous n’avons qu’une envie : nous délecter d’une tasse de thé accompagnée d’une douceur dans l’atmosphère enchanteresse de ce petit cocon… 

De fil en aiguille 

Si nous allions de surprise en surprise, celle-ci ne manque pas son effet. Au-dessus de la salle du restaurant se niche la tanière de notre hôte : l’atelier de tatouage. « En installant mon studio ici, je souhaitais enrichir ce lieu d’une culture qui est la mienne », décrit Stéphane, dévoilant sa pièce au milieu de laquelle siège un sublime fauteuil de barbier des années 1940. Des projets plein la tête, le tatoueur prévoit déjà de déménager son studio au deuxième étage afin d’ouvrir ici une seconde salle de restaurant et un salon. Mais la priorité pour l’heure : survivre à l’hiver rigoureux. Quand arrive le froid de novembre, les rues se désertent, les restaurants plient boutique. « C’est un cercle vicieux : les gens pensent qu’il n’y a personne en hiver et sont habitués à ce que tout soit fermé. Mais nous ne sommes pas n’importe où », affirme notre hôte, convaincu du potentiel de ce village aux eaux les plus chaudes d’Europe. Alors si l’envie vous prenait d’aller roder du côté de Chaudes-Aigues, peut-être trouverez-vous refuge là où les clameurs et les rires fendent la brise, là où la bonne humeur de notre cher Gourmet se mêle délicieusement aux petits plats de notre bon Glouton. 

Grand collectionneur, Stéphane prête une attention toute particulière à chaque détail. 

L’ENCRE DANS LA PEAU 

Mondialement reconnu pour son incroyable talent, nombreux sont ceux à être passés sous les aiguilles de Stéphane Chaudesaigues. Il faut dire que le tatoueur a l’encre qui coule dans les veines. « J’ai grandi entouré d’hommes tatoués. Enfant, c’était comme un costume de super-héros pour moi », confie-t-il. À l’heure où la profession était encore montrée du doigt et ne comptait qu’une centaine de tatoueurs, Stéphane a marqué de son sceau son temps et les peaux, lui valant d’être auréolé artiste tatoueur de l’année aux États-Unis par la National Tattoo Association en 1995 ! 

Après 40 ans d’exercice et une trentaine d’affaires, notamment à Versailles, en Avignon et dans le sud-est, il est aujourd’hui un acteur majeur du tatouage en France. Spécialisé dans le portrait et le réalisme, il transcende les frontières techniques et artistiques et fait naître de ses mains de véritables œuvres d’art. Son studio Graphicaderme, ouvert à Chaudes-Aigues en 2013, voit défiler des artistes du monde entier. Sans compter le mythique festival Cantal Ink qui réunissait près de 10 000 visiteurs chaque année. Placé sous le signe de l’échange et de l’apprentissage, son atelier relocalisé au sein de Gourmet & Glouton est également le foyer de séminaires professionnels réunissant des célébrités des quatre coins du globe. L’occasion de transmettre sa passion, tout comme Stéphane a su la léguer à ses trois enfants Steven, Wesley et Tamara. La légende raconte même que notre tatoueur envisagerait de relancer le festival Cantal Ink… 

LA TARTE AUX MYRTILLES 

Nous connaissons tous la tarte aux myrtilles, bien-aimée de nos contrées. Mais ça, c’était avant. Avant d’avoir goûté la renversante tarte aux myrtilles de Cécile dont la recette lui vient tout droit de ses montagnes, les Alpes suisses. Héritée d’une femme chère à son cœur, qui lui a dévoilé ses secrets lorsqu’elle était enfant, cette incroyable recette fait aujourd’hui le succès de Gourmet & Glouton. 

INGRÉDIENTS 

• 300 g de myrtilles 

• 80 g de beurre  

• 160 g de farine  

• 60 g de sucre 

• 1 œuf  

• 1/2 c. c de cannelle  

• 1/2 cuillère à café de sel  

• 80 g de crème fraîche  

• 60 g de sucre  

• 2 œufs 

PRÉPARATION 

1. Préparer la pâte sablée en travaillant l’œuf entier avec le sucre et le sel. 

2. Ajouter la farine en bloc, la cannelle et le beurre pour obtenir une pâte. 

3. Laisser reposer au frais pendant une heure. 

4. Étaler la pâte et la foncer dans un moule beurré. 

5. Précuire à blanc pendant 25 minutes à 180°C. 

6. Cuire les myrtilles avec le sucre pendant 5 minutes, puis les égoutter. 

7. Pendant ce temps, préparer la crème à flan en mélangeant les deux œufs, le sucre et la crème. 

8. Garnir le fond de tarte avec les myrtilles. 

9. Verser la crème à flan. 

10. Terminer la cuisson au four doux pendant 20 minutes à 150°C. 

11. Dégustez la tarte aux myrtilles une fois refroidie, accompagnée d’une double crème en provenance de Gruyère ou d’une chantilly maison.

Gourmet & Glouton, c’est l’histoire de tous ces Auvergnats rejoignant la capitale pour leur fortune. 

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BRACO et Gourmet & Glouton : quand les chemins du goût et du textile se croisent à Chaudes-Aigues

Il y a des rencontres qui tombent sous le sens. Celle entre Cyril Cros, créateur de la marque textile BRACO, et Yann Bayssat, journaliste à La Montagne, en est une.
C’est Place des Bougnat, dans le décor chaleureux du restaurant Gourmet & Glouton, que les deux hommes ont échangé autour d’un café. L’appareil photo posé sur la table, les notes du journaliste à la main : un moment simple, vrai, comme on les aime.

Cyril Cros, la fibre de l’Aubrac

Enfant de ChaudesAigues, Cyril Cros a gardé de ses origines le goût du travail bien fait et la sobriété élégante des choses durables.
Sa marque BRACO est née de ce tempérament : des vêtements solides, ancrés, taillés pour durer. Des lignes pures, sans artifice, à l’image du plateau de l’Aubrac qu’il connaît par cœur.
Ici, pas de mode passagère : chaque pièce raconte une histoire de matière, de patience et de sincérité.

Une rencontre signée La Montagne

Lorsque La Montagne a souhaité dresser le portrait de Cyril Cros, le lieu du rendez-vous s’est imposé naturellement : Gourmet & Glouton, au cœur de ChaudesAigues.
Le restaurant partage avec BRACO la même philosophie : faire les choses à la main, sans précipitation, avec exigence et respect.
Les photos prises Place des Bougnat témoignent de cette connivence : un créateur, un journaliste, et une maison qui fait du travail artisanal une évidence.

Gourmet & Glouton, fidèle au tissu local

Chez Gourmet & Glouton, on ne choisit pas ses partenaires au hasard.
Depuis l’ouverture, les tabliers BRACO accompagnent le quotidien de l’équipe. Des pièces solides, élégantes, pensées pour durer : tout ce que le restaurant défend dans sa cuisine et son accueil.
Ce n’est pas un partenariat commercial : c’est un geste d’estime. Porter BRACO, c’est soutenir un enfant du pays, un créateur qui partage les mêmes valeurs de rigueur et de simplicité.

Un projet qui grandit, un restaurant qui soutient

Depuis la parution de l’article dans La Montagne, les retours sont nombreux. La marque BRACO attire, séduit, et s’impose comme une référence naissante du textile auvergnat.
Chez Gourmet & Glouton, on suit cette ascension avec fierté : la satisfaction tranquille de voir l’un des siens trouver sa voie.
Ici, on croit aux projets nés de la terre et de la patience ; ceux qui ne s’imposent pas par le bruit, mais par la constance.

Prochain rendez-vous : le Marché de Noël

Cyril Cros sera présent le samedi 13 décembre à la Chapelle des Pénitents, pour le Marché de Noël de Chaudes-Aigues.
Son stand BRACO proposera ses créations textiles : des vêtements sobres et durables, confectionnés avec la même exigence qu’un artisan prépare un bon plat.
Et, juste après la visite du marché, une halte s’imposera naturellement chez Gourmet & Glouton, à deux pas de là. Pour se réchauffer, goûter, et prolonger cet esprit de sincérité partagée.

Le fil rouge : la passion du geste

Ni Cyril Cros, ni Gourmet & Glouton ne revendiquent de grands discours : leur point commun, c’est le geste. Le soin apporté à la coupe d’un vêtement comme à celle d’une pièce de bœuf d’Aubrac.
Deux univers, deux matières, un même état d’esprit : faire simple, faire bien, et ne jamais trahir la main qui façonne.

Restaurant Gourmet & Glouton
8 rue Notre-Dame d’Août – 15110 Chaudes-Aigues
Site : www.gourmet-glouton.fr

BRACO – Marque textile
Créateur : Cyril Cros
www.bracostore.fr

Marché de Noël de ChaudesAigues
📅 Samedi 13 décembre – Chapelle des Pénitents

Dans ce village où la terre respire, l’eau et le feu écrivent depuis toujours une histoire d’amour. La source du Par — la plus chaude d’Europe — jaillit à 82 °C et enveloppe Chaudes-Aigues d’une vapeur douce qui transforme les ruelles de granit en décor de roman. Ici, le romantisme n’a rien d’artificiel : il s’écoule, fidèle, comme l’eau sous les pavés.

Les couples qui viennent pour un week-end en amoureux commencent souvent par un passage à Caleden, temple du bien-être où les massages duo et les bains thermaux prolongent le geste millénaire des dieux celtes — Borvo et Damona, patrons invisibles des sources et des cœurs apaisés. On y apprend à ralentir, à respirer ensemble, à écouter l’eau dire l’essentiel.

En sortant, le village s’offre en promenade : les rigoles fument, les façades brillent d’humidité, et chaque pas fait naître un reflet. La promenade romantique conduit vers l’église Saint-Martin, les petites passerelles et les pierres tièdes. Le temps suspend son bruit ; il ne reste qu’un murmure, celui de deux voix qui se cherchent encore.

Le dîner : chaleur, partage et terroir au cœur de Chaudes-Aigues

Puis vient le soir, et avec lui le moment du dîner. Au 8 rue Notre-Dame d’Août, le restaurant Gourmet & Glouton ouvre ses portes sur un feu qui crépite. Dans la grande salle, la lueur de la cheminée danse sur les assiettes de cuisine auvergnate : truffade dorée, viande d’Aubrac découpée maison, desserts rustiques et généreux. La chaleur du bois, la lenteur du service, la sincérité du goût : tout invite à la confidence.

Pour ceux qui préfèrent le tête-à-tête absolu, il existe un secret bien gardé : le Salon Bleu. Un espace privatisable au décor feutré, lumière tamisée, nappes blanches et silences complices. Parfait pour une demande en mariage, un anniversaire d’amour ou simplement un dîner où le monde extérieur n’existe plus.

Le lendemain : le murmure du Par et la douceur du retour

Au matin, les couples s’attardent autour d’un café avant de repartir. La brume se lève sur les toits, la source du Par chante encore sous la rue. On emporte de ChaudesAigues le souvenir d’un village où le romantisme est une température, pas une promesse. Ici, tout réchauffe : l’eau, la pierre, la cuisine et l’accueil.

Gourmet & Glouton – Restaurant à Chaudes-Aigues
8 rue Notre-Dame d’Août, 15110 Chaudes-Aigues
www.gourmet-glouton.fr

Entre les montagnes de l’Aubrac et les gorges de la Truyère, Chaudes-Aigues, petite cité thermale du Cantal, se mérite. On y vient pour ralentir, sentir la vapeur des sources et écouter ce que la terre murmure. En 48 heures, le village révèle tout : son eau brûlante, sa cuisine franche, ses artisans discrets et ses paysages qui tiennent tête au temps.

Jour 1 – Des sources et des hommes

Le matin, commencez par le cœur battant de Chaudes-Aigues : la source du Par. L’eau y jaillit à 82 °C, record européen qui chauffe depuis des siècles les maisons du village. Juste à côté, le Musée Géothermia raconte comment, dès le Moyen Âge, les habitants ont apprivoisé cette énergie naturelle : une prouesse avant l’heure.

En sortant, promenez-vous dans les ruelles aux murets noircis, où la vapeur s’échappe entre les pierres. L’église Saint-Blaise et Saint-Martin, sur la butte, veille sur le bourg depuis le XVe siècle ; ses vitraux racontent la foi des gens du pays.

À midi, direction Gourmet & Glouton, 8 rue Notre-Dame d’Août. Dans cette maison d’aubergistes, Cécile et Stéphane Chaudesaigues servent une cuisine régressive : aligot filant, viande Aubrac maturée, desserts maison. Le déjeuner se prend comme une pause : simple, généreuse, joyeuse.

L’après-midi, partez en balade sur le circuit du Par en Par, qui serpente entre sources, lavoirs et vieux biefs. La marche se termine souvent par un goûter au Salon Bleu de Gourmet & Glouton : pâtisserie maison et vue sur le bourg.

En soirée, l’établissement se transforme : on dîne, on écoute un concert, on discute avec les artisans du coin. Pas d’étoiles Michelin ici, sinon celles qu’on met dans les yeux des clients.

Jour 2 – L’air, la terre et les mains

Le lendemain, prenez la route des hauteurs. Les gorges de la Truyère s’étirent à quelques kilomètres : belvédères, lac, silence. Les plus curieux pousseront jusqu’au viaduc de Garabit, œuvre d’un certain Eiffel.

Au retour, faites halte à Artisans à la Source, rue du Par : céramistes, couteliers, sculpteurs, verriers y exposent leurs pièces, comme un écho manuel à la chaleur des sources. Certains collaborent avec le restaurant ou le glacier de la rue Notre-Dame d’Août, preuve qu’ici l’artisanat circule de main en main.

L’après-midi, offrez-vous une parenthèse bien-être au centre thermal Caleden : spa, jets, soins. Chaudes-Aigues n’est pas qu’un nom, c’est un état du corps.

Et pour clôturer ces 48 heures, revenez chez Gourmet & Glouton goûter une tarte aux myrtilles. Rustique, épaisse, servie avec une chantilly maison : un dernier souvenir avant de reprendre la route.

Chaudes-Aigues, un village qui relie

À travers ses sources, ses tables et ses ateliers, Chaudes-Aigues parle d’un même élan : celui des gens qui créent, nourrissent et accueillent. En deux jours, on comprend que ce village n’a jamais cessé d’inventer : avec la chaleur de la terre et celle du cœur.

Gourmet & Glouton
Restaurant et salon de thé – 8 rue Notre-Dame d’Août – 15110 Chaudes-Aigues
www.gourmet-glouton.fr • 04 71 20 20 00

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