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C’est une nouvelle que toute la ville attendait : l’espace thermoludique de Caleden s’apprête à rouvrir ses portes à la fin du mois d’octobre, après plusieurs années de fermeture. Pour ChaudesAigues, cette réouverture est bien plus qu’un simple retour à la normale : c’est la promesse d’un nouvel élan pour toute notre station thermale.

Un établissement au cœur de la vie locale

Depuis son ouverture, Caleden est un véritable poumon économique et touristique pour notre commune. Son espace thermoludique, ses bassins, ses soins et ses activités de bien-être attirent chaque année des visiteurs venus de toute la France et d’ailleurs, séduits par les eaux naturellement chaudes de ChaudesAigues, les plus chaudes d’Europe.

La fermeture de l’établissement avait pesé lourd sur la vie locale. Aujourd’hui, l’annonce de sa réouverture redonne le sourire aux habitants, aux commerçants, aux restaurateurs et à tous les acteurs du territoire.

Des équipes de soin exemplaires

Durant cette longue période, les équipes de soin présentes à Caleden ont su préserver un lien précieux avec les curistes fidèles. Malgré les difficultés, ils sont revenus, attirés non seulement par la qualité de l’eau mais aussi par le professionnalisme, la gentillesse et l’attention du personnel. Leur engagement et leur savoir-faire sont une force sur laquelle ChaudesAigues peut désormais s’appuyer pour construire l’avenir.

Un avenir tourné vers l’espoir

Avec cette réouverture, c’est toute une dynamique qui se relance : plus de visiteurs, plus de séjours, et davantage d’occasions de découvrir notre patrimoine, notre gastronomie et notre hospitalité.

Chez Gourmet & Glouton, nous ne pouvons qu’accueillir cette nouvelle avec enthousiasme. Nous espérons que cette renaissance marquera le début d’une nouvelle ère sereine et durable pour notre ville thermale, et qu’elle contribuera à faire rayonner ChaudesAigues encore davantage.

Bienvenue à nouveau à Caleden, bienvenue à nos visiteurs, et que cette réouverture soit le signe d’un futur radieux pour toute notre communauté.

Une naissance enracinée dans la terre de l’Aubrac

Il y a des projets qui naissent ailleurs… et d’autres qui naissent ici, à Chaudes-Aigues, dans le Cantal. BRACO fait partie de ces aventures profondément locales que nous suivons avec admiration chez Gourmet & Glouton.

Derrière cette marque se cache un enfant du pays, que nous avons vu grandir entre les rues de la ville aux eaux thermales et les paysages puissants de l’Aubrac. De cet enracinement est née BRACO : une marque textile qui incarne l’âme du territoire – authentique, forte, élégante sans ostentation.

L’Aubrac : un territoire de caractère

L’Aubrac n’est pas un simple décor. C’est une force. Une matière. Une école de rigueur et de beauté brute. Plateau volcanique sculpté par le vent, les éléments, et les saisons, il inspire profondément l’univers BRACO.

Dans chaque pièce conçue par la marque, on retrouve :

  • La puissance du volcan : des matières robustes, durables, pensées pour durer.
  • La sobriété auvergnate : des lignes pures, une esthétique maîtrisée, sans surenchère.
  • L’élégance paysanne : un équilibre entre modernité et mémoire, raffinement et utilité.

Ce sont des vêtements à l’image du territoire qui les a inspirés : forts, discrets, sincères.

Gourmet & Glouton : une maison locale qui partage les valeurs de BRACO

À Gourmet & Glouton, nous avons à cœur de défendre ce qui fait sens, ici, chez nous à Chaudes-Aigues. C’est donc tout naturellement que nous avons choisi de revêtir les tabliers BRACO pour notre personnel.

Sobres, fluides, résistants, ils accompagnent nos gestes du quotidien, en salle comme en cuisine. Un choix fonctionnel, bien sûr — mais aussi symbolique.

Car porter BRACO, c’est aussi rappeler d’où nous venons. C’est affirmer une certaine idée du travail, du soin apporté aux choses simples, de l’exigence dans la matière et le détail. C’est une manière discrète, mais sincère, d’exprimer notre soutien à une marque qui, comme nous, célèbre l’Aubrac avec humilité et fierté.

Un projet local au rayonnement grandissant

Aujourd’hui, BRACO continue son chemin. La marque se développe, attire, séduit par son exigence esthétique et son enracinement territorial fort.

Depuis Chaudes-Aigues, elle trace sa route, avec la même rigueur que les troupeaux qui montent à l’estive, et la même patience que ceux qui sculptent le bois ou le cuir. Car BRACO n’est pas là pour courir après les tendances : elle s’inscrit dans le temps long, celui des saisons, des gestes répétés, des engagements durables.

Pour en savoir plus

👉 Découvrez l’univers de BRACO : https://bracostore.fr

Conclusion

Il n’est pas besoin d’en faire trop pour affirmer un soutien. Parfois, un tablier suffit. Chez Gourmet & Glouton, nous avons choisi BRACO non pas parce que c’est une mode — mais parce que c’est une évidence. Parce qu’un enfant du pays a osé, créé, lancé une marque à son image : forte, locale, durable. Et parce que l’Aubrac mérite que l’on fasse corps avec lui jusque dans les détails de notre quotidien.

Une pause familiale le mercredi… et une belle assiette le reste de la semaine !

Chez Gourmet & Glouton, nous aimons autant mijoter des bons petits plats que partager de vrais moments avec ceux qui nous sont chers. Et puisque l’automne apporte avec lui son lot de nouvelles habitudes – les feuilles qui craquent sous les pas, les pulls qui réapparaissent, et les soupes qui fument dans les bols – nous avons décidé d’en instaurer une nouvelle à notre manière : le mercredi, ce sera jour de pause pour nous.

Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas d’un caprice façon starlette de cinéma ni d’une retraite spirituelle dans un monastère tibétain. Simplement, une journée pour respirer, profiter de nos proches, et revenir encore plus motivés derrière nos fourneaux.

Pourquoi le mercredi ?

Certains diront : « Mais pourquoi le mercredi ? ». Eh bien, la réponse est simple : parce que le mercredi, c’est le jour des enfants ! Et pour nous, c’est l’occasion rêvée de les retrouver autour d’une table, d’un goûter maison ou d’une balade en forêt. En prenant cette pause, nous pouvons savourer à notre tour ces instants précieux en famille, sans tablier ni carnet de commandes.

Et puis, avouons-le : un restaurant qui respire la convivialité se doit aussi de garder un peu de temps pour ses propres petits gourmands à la maison.

Un jour de pause… mais six jours de plaisir

Rassurez-vous : du jeudi au mardi inclus, nous restons aux fourneaux pour vous préparer de quoi réchauffer vos cœurs et vos estomacs. L’automne est une saison qui nous inspire : les champignons cueillis dans les forêts environnantes, les viandes d’Aubrac qui mijotent doucement, les veloutés qui vous enveloppent comme un plaid, et bien sûr les desserts qui rappellent les goûters chez mamie.

Vous nous connaissez : pas de chichi, pas de tralala. Chez nous, on préfère un bon aligot fumant ou une tarte aux myrtilles généreuse à une assiette trop apprêtée qu’on n’ose même pas toucher. Ici, on mange, on savoure, on rit et on partage.

L’esprit de famille, dans l’assiette comme en salle

Prendre notre mercredi, c’est finalement prolonger ce que nous aimons déjà partager avec vous : l’esprit de famille. Quand vous poussez la porte de Gourmet & Glouton, vous n’êtes pas de simples clients. Vous êtes nos invités, ceux avec qui nous échangeons des sourires, des anecdotes, des souvenirs de vacances ou des bons plans de balades dans la région.

Alors oui, il nous fallait un jour rien qu’à nous pour nourrir aussi notre famille à la maison. Mais soyez certains que cette énergie se retrouve dans chaque assiette servie dès le lendemain.

L’automne, saison des retrouvailles gourmandes

L’automne, c’est aussi la saison où l’on aime ralentir, profiter d’un déjeuner qui réchauffe ou d’un dîner qui rassemble. Chez nous, c’est la promesse de plats simples mais généreux, inspirés de la tradition auvergnate :

  • Les champignons, qu’ils soient poêlés, en omelette ou en tourte.
  • Les viandes du terroir, tendres et mijotées.
  • Les desserts de saison : tarte aux pommes, crumbles ou douceurs chocolatées.

De quoi faire de chaque repas une petite fête, même quand le ciel s’assombrit tôt dans l’après-midi.

Une invitation… à revenir encore plus souvent

Alors, pensez-y : le mercredi, laissez-nous filer discrètement profiter d’un moment en famille. Mais du jeudi au mardi, comptez sur nous pour dresser la table, ouvrir nos portes et vous accueillir comme si vous étiez chez vous.

Si vous êtes de passage à ChaudesAigues, ou si vous êtes un habitué qui connaît déjà nos coins préférés de l’Aubrac, sachez que nous serons là pour vous régaler. Et si jamais vous nous cherchez un mercredi… inutile de tambouriner à la porte. Reposez-vous aussi, prenez le temps d’une balade automnale, et revenez le lendemain : les plats n’en seront que meilleurs.

En résumé

  • Mercredi : repos pour l’équipe, moments précieux avec les enfants, et remerciements aux casseroles qui respirent.
  • Du jeudi au mardi : service complet, plats d’automne, desserts maison et accueil chaleureux.

Chez Gourmet & Glouton, nous croyons que la convivialité, ça se cultive aussi dans les moments de pause. Et c’est justement parce que nous prenons soin de nos mercredis que nous pouvons mettre encore plus de cœur dans votre assiette le reste de la semaine.

Alors, à très vite autour d’un velouté de champignons, d’un aligot maison, ou d’un dessert réconfortant qui sent bon la saison. Après tout, l’automne est fait pour ça : savourer, partager et se retrouver.


📍 Gourmet & Glouton – Restaurant, glacier, salon de thé
8 rue Notre-Dame d’Août – 15110 Chaudes-Aigues
📞 04.71.20.20.00
🌐 www.gourmet-glouton.fr

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Par Pépé Ronchon

Ce week-end de Pentecôte, j’ai troqué mon tablier de pizzaiolo parisien pour un petit séjour à Chaudes-Aigues, charmante cité thermale du Cantal. L’occasion de retrouver un ami de longue date, passionné de restauration lui aussi Stéphane, le maître des lieux de Gourmet et Glouton.

Autour d’un bon repas (car évidemment, chez nous, les grandes discussions commencent toujours à table), nous avons échangé sur nos parcours, nos envies, et surtout nos projets. Deux visions différentes mais complémentaires : d’un côté la tradition auvergnate, généreuse et ancrée dans le terroir ; de l’autre, l’esprit méditerranéen et la vivacité des fours à pizzas parisiens.

De ces échanges est née une idée… ou plutôt une envie commune : et si nos deux univers culinaires se rencontraient pour de bon ?

Nous ne dévoilerons rien pour l’instant — la pâte est encore en train de lever, si je puis dire — mais un nom a émergé, à mi-chemin entre humour et gourmandise :
“Pépé Glouton”

Un lieu où l’on mêlerait les saveurs du Sud et du Centre, la chaleur de l’Italie et l’authenticité du Cantal. Une collaboration cuite au feu de bois, à notre image : sincère, généreuse, et pleine d’appétit.

Est-ce que ce projet verra bientôt le jour à Chaudes-Aigues ? Peut-être bien. Une chose est sûre : les idées fusent, et les fourneaux sont déjà tièdes.

À suivre…


Pépé Ronchon
Artisan pizzaiolo & amoureux des belles rencontres gastronomiques

Hier soir, notre restaurant a vibré au rythme d’une soirée placée sous le signe de la convivialité, de la découverte… et du bon goût !

À l’honneur : les vins du Domaine Puech Haut, déclinés en rouges, blancs et rosés, qui ont enchanté les papilles de nos convives. Chaque verre était une véritable escapade au cœur des terroirs du Sud, sublimée par notre cuisine maison, généreuse et pleine de caractère.

L’ambiance, portée par quelques airs de guinguette, a ajouté cette touche festive et chaleureuse qui fait tout le charme des soirées chez nous.

Un immense merci à Nicolas Rozière, ambassadeur passionné du Domaine Puech Haut, et à Johan Gastal pour leur présence, leur bonne humeur et les échanges riches qu’ils ont partagés avec nous.

Et bien sûr, un grand merci à vous tous qui étiez présents pour faire de cette soirée un moment inoubliable. Pour les absents…

pas d’inquiétude : de nouvelles soirées gourmandes se préparent déjà chez Gourmet & Glouton !

Chez Gourmet & Glouton, nous sommes ravis de vous proposer une expérience unique avec le prestigieux Château neuf du Pape du Domaine du Vieux Télégraphe, millésimes 2008 et 2009. Ces années remarquables sont synonymes d’une qualité exceptionnelle qui saura séduire les fins connaisseurs et les amateurs de grands crus.

Millésime 2008  

Le millésime 2008 se distingue par son équilibre parfait et sa finesse. Après un printemps capricieux et un été ensoleillé, les vendanges ont donné des raisins d’une grande concentration. Ce vin présente des arômes complexes de fruits rouges, d’épices douces et de fleurs, avec une belle structure en bouche. Les tanins sont soyeux et bien intégrés, offrant une harmonie incroyable qui se prête à une dégustation agréable dès aujourd’hui, tout en ayant un potentiel de garde pour les années à venir.

Millésime 2009  

Le 2009, quant à lui, est souvent célébré comme l’un des meilleurs millésimes de la région. Avec des conditions climatiques idéales, il offre une palette aromatique riche et puissante. Les saveurs de fruits noirs mûrs, de réglisse et d’épices se mêlent à des notes boisées élégantes, créant une profondeur et une complexité qui laissent une impression durable. Son caractère robuste et sa finale longue en font un vin d’exception, idéal à savourer en bonne compagnie.

À Déguster Chez Gourmet & Glouton  

Nous vous invitons à découvrir ces trésors viticoles dans le cadre chaleureux de notre restaurant. Accompagnés de plats raffinés, tels que nos spécialités de viande ou nos fromages affinés, ces vins du Domaine du Vieux Télégraphe s’épanouissent pleinement et promettent une expérience gustative inoubliable.

Réservez votre table chez Gourmet & Glouton et laissez-vous transporter par les saveurs et l’histoire de ces grands vins de Bordeaux. Nous avons hâte de partager avec vous ces moments de convivialité et de plaisir autour d’un bon verre !


Chers clients, amis et fidèles de Gourmet & Glouton,

Depuis notre ouverture, vous avez été nombreux à nous accorder votre confiance, à partager avec nous des instants de convivialité, de gourmandise et de chaleur humaine. 

Cet hiver, nous avons voulu relever un défi : rester ouverts durant la saison la plus calme de notre ville, un pari audacieux qui nous tenait à cœur.

Et vous avez été là. Que ce soit pour un petit café du matin, un déjeuner entre amis, un goûter réconfortant ou une grande tablée familiale, vous nous avez soutenus. 

Chacun de vos passages a compté, car en plein hiver, quand nous avons tous tendance à nous réfugier chez nous, notre restaurant a voulu être une lumière dans la grisaille, un lieu chaleureux où se retrouver, échanger, savourer et partager. 

Grâce à vous, nous avons traversé cette saison et nous voilà rassurés : oui, il est possible d’être présents et ouverts même durant l’hiver, grâce à vous.

Bien sûr, rien n’est acquis, mais l’ouverture prochaine du la partie  thermoludique de Caleden laisse présager un regain d’activité prometteur. 

Avec l’arrivée de nouveaux visiteurs et la communication attendue autour de cette réouverture, c’est toute notre région, et particulièrement Chaudes-Aigues, qui devrait retrouver un nouvel élan. 

En effet Les chiffres annoncés par le département, qui datent d’avant la fermeture du centre thermoludique, parlaient alors d’une fréquentation de 46 000 visiteurs sur huit mois de l’année pour Caleden, et cela sans même compter les curistes. 

Ce dynamisme à venir est une lueur d’espoir pour tous les commerçants et habitants de notre village, qui espèrent depuis longtemps un renouveau économique pour la ville.

Nous avons d’ores et déjà préparé la programmation musicale de la saison estivale et nous sommes certains que vous serez aussi nombreux que l’an dernier à venir en profiter. De plus, nous avons quelques nouveaux projets que nous avons hâte de vous dévoiler. 

Mais avant tout, nous souhaitions vous témoigner notre profonde gratitude pour votre présence et votre soutien. 

Vous avez fait vivre notre restaurant cet hiver, transformant chaque visite en un moment de convivialité et de partage.

Merci donc à nos clients fidèles et amis qui, par leur présence et leur soutien, ont contribué au développement de notre restaurant. 

L’équipe de Gourmet & Glouton est honorée de vous accueillir au quotidien et se prépare déjà à vous faire vivre de nouvelles aventures culinaires et des moments de partage inoubliables.

À très bientôt, et encore merci !

L’équipe de Gourmet & Glouton

Nous sommes ravis de vous présenter notre dernier article publié dans le magazine Auvernha, le numéro 14, qui met en lumière notre établissement unique à Chaudes-Aigues. Dans ce numéro, vous découvrirez l’histoire fascinante de Gourmet & Glouton, un lieu où la gastronomie se mêle à l’art du tatouage, le tout dans une ambiance chaleureuse et conviviale. 

Cet article retrace notre parcours, notre passion pour la cuisine canaille et l’envie de créer un espace de partage et de rencontre. Que vous soyez un habitué ou un nouveau visiteur, nous vous invitons à plonger dans cet univers où chaque plat est une invitation à la découverte et où chaque tatouage raconte une histoire. 


TERRE ! SAVEURS / GOURMET & GLOUTON 

Si nous ne manquons jamais une occasion d’aller à Chaudes-Aigues, nous avons désormais une nouvelle bonne raison. Ouvert le 1er juin dernier, un établissement pour le moins singulier anime les ruelles du village : Gourmet & Glouton. Une adresse hybride où le charme des salons de thé se mêle à l’authenticité des brasseries et à l’esthétisme du tatouage. Née de l’imaginaire de Stéphane Chaudesaigues, tatoueur mondialement connu, cette cantine canaille est un véritable voyage dans le temps où joie de vivre rime avec gastronomie. 

Texte Photos  

Mathilde Forgereau Nicolas Anglade 

TERRE ! SAVEURS / GOURMET & GLOUTON

Vieille canaille 

Alors que nous nous frayons un chemin dans l’ombre de la petite rue Notre-Dame-d’Août, rasant les murs en pierre en cette journée caniculaire, notre regard se pose sur une imposante devanture rouge. Là, inscrite en lettres d’or, brille l’enseigne « Gourmet & Glouton, Salon de thé, Cantine canaille, Atelier de tatouage ». Il n’en fallut pas plus pour attirer notre attention. Intrigués, nous pénétrons dans le mystérieux établissement, accueillis à bras ouverts et tout de tatouages vêtus par Stéphane Chaudesaigues. Un nom qui ne manque pas de faire sourire tant il semble porté sur mesure ! Car c’est bien à Chaudes-Aigues, mythique village du même nom, que Stéphane a regagné ses pénates avec son épouse Cécile il y a 13 ans. Fondateur du renommé festival de tatouage le Cantal Ink et tatoueur de profession, cet homme ici connu comme le loup blanc a ajouté le 1er juin dernier une nouvelle corde à son arc : la restauration. À la fois brasserie et salon de thé, café-concert et studio de tatouage, Gourmet & Glouton est une adresse des plus insolites à l’image de la créativité débordante de son propriétaire. « Je souhaitais avoir un lieu de vie où créer les événements qu’on veut, recevoir les gens qu’on aime, faire des rencontres…», décrit-il. Dans ce décor inspiré des brasseries parisiennes, le temps semble suspendu. Cartes à l’ardoise, affiches vintage et autres curiosités… Notre regard ne peut s’empêcher de s’arrêter sur chaque objet soigneusement disposé. « Ce réverbère vient de la Place de la Bastille ! Il en a vu ! », s’exclame le collectionneur, nous surprenant en pleine contemplation face à cet imposant mobilier qui trône dans la salle. Hommage à tous nos ancêtres, chaque détail est un clin d’œil au siècle passé. « Nous avons porté ce projet comme un scénario, un poème, une peinture, un chef-d’œuvre ! », s’exclame-t-il. L’histoire de Gourmet & Glouton, c’est l’histoire de tous ces Auvergnats rejoignant la capitale pour leur fortune. L’un, Gourmet, partait à Paris à la recherche d’une vie meilleure tandis que l’autre, Glouton, restait à la ferme, laquelle alimentait la brasserie de son frère. « C’est ce qui s’est passé dans nos familles. Mes arrière-grands-pères et grand-mère tenaient des bistrots. C’est ainsi que, quatre générations plus tard, je reviens sur ce territoire avec l’ambition de ramener au pays un peu de cette richesse parisienne, celle qui faisait rêver et portait tous les espoirs », raconte Stéphane, un brin ému. Comme tous ces Auvergnats immigrés loin de leur pays, lui aussi ne rêvait que d’une chose : revenir à Chaudes-Aigues. Mettant son désir à exécution, le tatoueur rachète l’immeuble qui s’effondrait et rebâtit alors les murs et l’histoire familiale. « Le lieu, le nom… C’est identitaire, comme une forme d’inconscient transgénérationnel. Je pense qu’il fallait que je revienne pour ma famille et pour moi », médite-t-il. 

Unique en son genre, cette adresse ne passe pas inaperçue. Pour son cadre, vous l’aurez compris, mais aussi pour sa fameuse cuisine canaille. Truffade, aligot, chou farci, pot-au-feu, viande d’Aubrac… Autant de bons petits plats qui nous régalent autant qu’ils nous réchauffent. Cuisinée avec le cœur, celle que l’on nommait cuisine canaille (signifiant à l’origine « cuisine de chien », préparée avec les moyens du bord) rappelle les cantines ouvrières. Emblème de la cuisine populaire, ces recettes simples incarnent aujourd’hui un retour à l’authenticité et à la convivialité. Au temps où l’on aimait se retrouver autour de bons plats mijotés. « Les assiettes reviennent toujours vides ! », s’étonne encore Loïc, le manager, tout droit venu d’Avignon. « C’est une autre façon de travailler ici. Les gens viennent pour manger, de l’entrée au digestif ! Ça fait 15 ans que je n’avais pas vu ça, ça fait plaisir ! », s’exclame-t-il avec son accent chantant. De belles et grandes tablées, une ambiance festive et chaleureuse, des petits plats aussi gourmets que gloutons… Que demander de plus ? « Je voulais également développer un pôle culturel et artistique au village avec des expositions, de la musique et du théâtre », décrit Stéphane. Véritable lieu de rencontre et de partage, l’établissement est la scène de nombreux événements. Jazz and blues, swing and rock… Le restaurant voit défiler de nombreux artistes ! Mais lorsque la salle bat son plein, le petit salon bleu offre un doux refuge à ceux qui chercheraient plus de calme et de sérénité. « Le but est que les gens se sentent chez eux dans un lieu hors norme et un peu fou », déclare notre hôte en nous menant à l’étage. À peine entrés dans ce boudoir Belle Époque arrangé de fauteuils de velours, sculptures et tables en marbre, la voix pénétrante de Léonard Cohen nous enveloppe. Nous n’avons qu’une envie : nous délecter d’une tasse de thé accompagnée d’une douceur dans l’atmosphère enchanteresse de ce petit cocon… 

De fil en aiguille 

Si nous allions de surprise en surprise, celle-ci ne manque pas son effet. Au-dessus de la salle du restaurant se niche la tanière de notre hôte : l’atelier de tatouage. « En installant mon studio ici, je souhaitais enrichir ce lieu d’une culture qui est la mienne », décrit Stéphane, dévoilant sa pièce au milieu de laquelle siège un sublime fauteuil de barbier des années 1940. Des projets plein la tête, le tatoueur prévoit déjà de déménager son studio au deuxième étage afin d’ouvrir ici une seconde salle de restaurant et un salon. Mais la priorité pour l’heure : survivre à l’hiver rigoureux. Quand arrive le froid de novembre, les rues se désertent, les restaurants plient boutique. « C’est un cercle vicieux : les gens pensent qu’il n’y a personne en hiver et sont habitués à ce que tout soit fermé. Mais nous ne sommes pas n’importe où », affirme notre hôte, convaincu du potentiel de ce village aux eaux les plus chaudes d’Europe. Alors si l’envie vous prenait d’aller roder du côté de Chaudes-Aigues, peut-être trouverez-vous refuge là où les clameurs et les rires fendent la brise, là où la bonne humeur de notre cher Gourmet se mêle délicieusement aux petits plats de notre bon Glouton. 

Grand collectionneur, Stéphane prête une attention toute particulière à chaque détail. 

L’ENCRE DANS LA PEAU 

Mondialement reconnu pour son incroyable talent, nombreux sont ceux à être passés sous les aiguilles de Stéphane Chaudesaigues. Il faut dire que le tatoueur a l’encre qui coule dans les veines. « J’ai grandi entouré d’hommes tatoués. Enfant, c’était comme un costume de super-héros pour moi », confie-t-il. À l’heure où la profession était encore montrée du doigt et ne comptait qu’une centaine de tatoueurs, Stéphane a marqué de son sceau son temps et les peaux, lui valant d’être auréolé artiste tatoueur de l’année aux États-Unis par la National Tattoo Association en 1995 ! 

Après 40 ans d’exercice et une trentaine d’affaires, notamment à Versailles, en Avignon et dans le sud-est, il est aujourd’hui un acteur majeur du tatouage en France. Spécialisé dans le portrait et le réalisme, il transcende les frontières techniques et artistiques et fait naître de ses mains de véritables œuvres d’art. Son studio Graphicaderme, ouvert à Chaudes-Aigues en 2013, voit défiler des artistes du monde entier. Sans compter le mythique festival Cantal Ink qui réunissait près de 10 000 visiteurs chaque année. Placé sous le signe de l’échange et de l’apprentissage, son atelier relocalisé au sein de Gourmet & Glouton est également le foyer de séminaires professionnels réunissant des célébrités des quatre coins du globe. L’occasion de transmettre sa passion, tout comme Stéphane a su la léguer à ses trois enfants Steven, Wesley et Tamara. La légende raconte même que notre tatoueur envisagerait de relancer le festival Cantal Ink… 

LA TARTE AUX MYRTILLES 

Nous connaissons tous la tarte aux myrtilles, bien-aimée de nos contrées. Mais ça, c’était avant. Avant d’avoir goûté la renversante tarte aux myrtilles de Cécile dont la recette lui vient tout droit de ses montagnes, les Alpes suisses. Héritée d’une femme chère à son cœur, qui lui a dévoilé ses secrets lorsqu’elle était enfant, cette incroyable recette fait aujourd’hui le succès de Gourmet & Glouton. 

INGRÉDIENTS 

• 300 g de myrtilles 

• 80 g de beurre  

• 160 g de farine  

• 60 g de sucre 

• 1 œuf  

• 1/2 c. c de cannelle  

• 1/2 cuillère à café de sel  

• 80 g de crème fraîche  

• 60 g de sucre  

• 2 œufs 

PRÉPARATION 

1. Préparer la pâte sablée en travaillant l’œuf entier avec le sucre et le sel. 

2. Ajouter la farine en bloc, la cannelle et le beurre pour obtenir une pâte. 

3. Laisser reposer au frais pendant une heure. 

4. Étaler la pâte et la foncer dans un moule beurré. 

5. Précuire à blanc pendant 25 minutes à 180°C. 

6. Cuire les myrtilles avec le sucre pendant 5 minutes, puis les égoutter. 

7. Pendant ce temps, préparer la crème à flan en mélangeant les deux œufs, le sucre et la crème. 

8. Garnir le fond de tarte avec les myrtilles. 

9. Verser la crème à flan. 

10. Terminer la cuisson au four doux pendant 20 minutes à 150°C. 

11. Dégustez la tarte aux myrtilles une fois refroidie, accompagnée d’une double crème en provenance de Gruyère ou d’une chantilly maison.


Calentes-Aquae

« D’azur à la montagne d’or d’où s’échappent trois fumerolles d’argent, mouvant d’un bouillon d’eau fumante d’argent, surmontée de deux fleurs de lis d’or rangées en chef. » Voilà comment se dessine l’énigmatique blason de la ville de Chaudes-Aigues, réputée au-delà des frontières cantaliennes pour ses eaux chaudes aux propriétés miraculeuses qui jaillissent des entrailles de cette terre volcanique. 

Texte & photos Julia Laffaille 

Nous sommes prévenus. Le large panneau émaillé joliment désuet à l’entrée de la ville indique : « Les eaux les plus chaudes d’Europe ». Les voitures ne s’entassent pourtant pas à l’entrée de la ville de 850 habitants. Nous sommes loin des arrivages massifs de touristes que peuvent compter quelques villes thermales voisines. Tout ici semble sortir d’un roman au décor rétro, d’une époque touristique presque révolue qui a endormi peu à peu la vie dans cette vallée. Et pourtant, Chaudes-Aigues nous interpelle. Justement car elle semble différente de ses concurrentes dont elle se démarque par son cadre fabuleux, mais aussi parce que ses eaux ardentes sont uniques. 


Et l’eau chaude créa l’Homme 

Il est toujours agréable d’apprivoiser un nouveau lieu en se rapprochant peu à peu, appréciant d’abord plus largement ses environs tranquilles avant de se rapprocher, curieux, au creux de ses ruelles. Alors nous grimpons sur les hauteurs du village, contemplant la vallée du Remontalou. La situation géographique de Chaudes-Aigues est particulière : rigoureuse- ment enclavée, installée à 750 m d’altitude et enserrée par la Truyère au nord et les territoires arides du Parc naturel régional de l’Aubrac, la ville a dû apprendre à vivre par elle-même, et ce depuis l’Antiquité. Tandis que les coteaux alentours étaient pâturés par des centaines de brebis (les forêts ont aujourd’hui largement repris leur place), le village avait le privilège de fonctionner en totale autonomie grâce à l’importante présence de l’eau et notamment des sources d’eau chaudes. En effet, pas moins de 32 sources d’eau chaude jaillissent ça et là à Chaudes-Aigues ! Où que nos yeux se posent, on observe des fontaines, (une par quartier), des lavoirs, un ruisseau, et même des volutes de fumées qui se dessinent dans le cœur historique. 

L’homme a évidemment su tirer partie de ces sources d’eau chaude, véritable trésor aux propriétés thérapeutiques. Déjà sous l’empire Ro- main, Chaudes-Aigues était une ville thermale avant d’être la première ville au monde à mettre au point un système de chauffage par géothermie en 1332 ! Dans un parchemin de cette époque, on peut lire : « Pour l’eau chaude prise dans la rue, entre la maison d’Andrieu Brugier et celle de R. Mercier, et pour la conduite, doit 5 sous. » L’eau chaude passant naturellement sous les maisons servait à réchauffer les sous- sols (seules une poignée de maisons est encore chauffée de la sorte aujourd’hui)

Dans un décor joliment désuet, 32 sources d’eau chaudes jaillissent dans la ville au calme olympien. 

Chaudes-Aigues était la première ville au monde avec un système de chauffage par géothermie ! 

core chauffée de la sorte aujourd’hui) mais pas que. Le lavoir public, le seul lavoir à eau chaude de France (60°C !), sert à tous les habitants. Les moulins à foulons permettent de dégraisser la laine des moutons tandis que les sources les plus chaudes servent à cuire des œufs ou parer (épiler) les cochons. C’est cette dernière activité qui donna le nom à la plus célèbre des sources de Chaudes-Aigues : la source du Par, bénéficiant d’une eau à 82°C au débit et à la température constante depuis des siècles ! Dans ce quartier historique du Par (où est installé le musée Geothermia), un micro-climat semble planer entre les anciennes maisons de pierres. La chaleur qui émane de la source du même nom fait profiter aux plantes qui se plaisent à pousser abondamment sur les façades. Été comme hiver, des volutes de fumées s’échappent de la fontaine et de la conduite d’eau chaude qui traverse la place du village. Un véritable décor de film. 

Des abysses au village 

Pour comprendre d’où vient cette eau chaude, il faut alors remonter à plus d’un kilomètre au-dessus du niveau de la mer. C’est sur le plateau de la Margeride qui surplombe 

Chaudes-Aigues que l’eau circule dans des failles et descend très profondément (à plus de 5 km), au point de se réchauffer et de gagner environ 30 degrés par kilomètres grâce à la radioactivité des roches. Cette eau va en- suite remonter à l’aplomb de Chaudes-Aigues par des fractures verticales, se chargeant de gaz carbonique lui-même remontant de la croûte terrestre. L’eau mélangée au gaz de- vient alors acide, attaquant la roche et créant ainsi les sels minéraux dont elle s’enrichit (notamment du bicarbonate de soude, adoré des lavandières de l’époque car blanchisseur naturel de linge). L’eau minérale qui en découle, essentiellement composée de carbonate de calcium, de silice, de fer et bicarbonate de soude, est en quelque sorte une infusion de granite reconnue pour ses vertus thérapeutiques et curatives (en particulier pour les rhumatismes). 

Nous parvenons jusqu’à la façade remarquable du café Costerosse. C’est entre ses murs peints de fresques grandioses que nous accueille Jean- Claude Puechmaille, auvergnat d’origine revenu au pays après une carrière de restaurateur à Paris. C’est en 1982 que Jean-Claude et sa femme Marinette rachètent ce café historique, le même qui a vu naître Marinette lorsque ses parents (la famille Costerosse) tenaient alors la boutique depuis 1920. « Les cafés ont toujours existé, ils étaient des lieux de vie importants », me raconte Jean-Claude tandis qu’il expose quelques bouteilles aux étiquettes d’un autre temps. Datant de 1860 et restauré il y a une quinzaine d’an- nées, ce café, bijoux historique qui nous plonge à l’époque de Gatsby, est désormais ouvert lors des Journées du Patrimoine. 

Aujourd’hui, même si le potentiel extraordinaire de l’eau chaude naturelle n’est pas exploité à sa hauteur (la géothermie ne représente que 2 % de la contribution totale dans la production de chaleur en France), Chaudes-Aigues a su utiliser intelligemment cette richesse géologique. Le centre thermal Caleden offre à ses curistes les bienfaits des eaux tandis que l’église du village et la piscine municipale sont chauffées par géo- thermie. Le tourisme coule des jours heureux et quelques visionnaires ont vite compris l’attrait de cette ville, comme le regretté Serge Vieira qui installa son établissement bistronomique « Sodade » sur les rives du Remontalou ainsi que son restaurant doublement étoilé au sein du château de Couffour. De là-haut, on devine presque la vapeur réconfortante de la source du Par qui part se mélanger aux nuages. 

Sous mon réverbère, loin de la place publique, il éclairera, je l’espère, d’une façon plus romantique, les soirs de retrouvailles, tous nos amis et convives, échappés de la folie urbaine.

Il trônait à Paris, avec fière allure, dominant du haut de ses presque cinq mètres, un quartier familier qui est celui de La Bastille.

Témoin du passé, parfois mouvementé mais aussi rempli d’espoir, il avait sa place toute trouvée chez nous. Et tout géant de fonte qu’il est, rien ne laissait supposer qu’il finisse ses jours dans le Cantal. Il y est pourtant bien arrivé et restera là, solidement campé sur son socle, avec un poids affiché de presque 500 kilos.

Il pourrait, à lui seul, faire le lien et nous conter cette histoire extraordinaire des porteurs d’eau, des vendeurs de charbon – ces « Charbougnats » – qui, finalement, en définissant les Auvergnats de Paris, laisseront entendre que nous parlons des bougnats. Ils représenteront alors la plus importante communauté immigrée de Paris. Au 20ème siècle, le nombre d’Auvergnats installés dans la capitale grandit, et ils sont 500 000 en 1963. Les Bougnats ont même leur propre journal, L’Auvergnat de Paris, créé en 1882.

Je suis admiratif du travail fourni et de cette volonté acharnée à vouloir réussir, pour s’extraire d’une condition sociale très difficile à l’origine, pour ne pas dire catastrophique.

Fasciné, admiratif également, pour certains des parcours incroyables et des réussites professionnelles obtenues. On retrouve des valeurs et des qualités que nous attribuons aux plus grands pionniers. Ils ont réussi à nous montrer la voie en rendant possible nos rêves les plus fous, mais aussi en implantant un véritable réseau.

Si la capitale a été une destination pour beaucoup, Paris est pour moi une période qui m’évoque la Belle Époque. Une période qui profitera également à Chaudes-Aigues, avec cette ressource non moins extraordinaire qu’est celle de ses eaux chaudes, ses bains, ses cures, son centre thermal.

Une période, et des hommes qui auront le mérite de magnifier un quotidien, comme en témoignent encore l’architecture, l’œuvre des artistes et illustrateurs, ou les réalisations des artisans d’art.

Oui, toute une période qu’il me plaît de mettre en scène, d’organiser, d’agencer et d’actualiser. Et si, au lieu de partir dans le passé, nous parlions à présent de retour ?

Vous pouvez vous inscrire sur le site internet www.gourmet-glouton.fr afin de participer à l’inauguration.

En 2012, j’ai découvert cet Auvergnat à la moustache épaisse, au débardeur saillant et au béret en biais.

J’espérais le tatouer et avoir le soutien de Philippe Audebert, limonadier depuis 1901, ainsi que celui de Jean Momaur. Le festival du tatouage de Chaudes-Aigues a été un succès à cinq reprises, générant dans notre petite cité thermale une effervescence exceptionnelle.

Plus de 10 000 personnes à chaque édition, toujours avec l’aide, la logistique, l’expérience et le soutien des trois compères.

Aujourd’hui, nous repartons de plus belle avec Gaston. Les liens d’amitié créés au fil des années et des épreuves surmontées pour un tel événement ne pouvaient que nous amener à renouveler notre partenariat pour l’aventure de Gourmet et Glouton.

La maison Audebert, c’est aussi le groupe C10, qui permet d’élargir la gamme de choix sur les différentes marques de bières, mais aussi sur les spiritueux.

Vous pouvez vous inscrire sur le site internet www.gourmet-glouton.fr afin de participer à l’inauguration.

Oui, en effet, il s’agit d’un petit centenaire depuis la prise de cette photographie.

Malgré les quelques différences dans les détails, l’architecture et l’ambiance générale restent les mêmes. La rue Notre-Dame d’août à Chaudes-Aigues conserve toujours son charme d’antan. L’annexe de l’hôtel Valette, a subi quelques modifications avec un peu plus de rouge et d’habillage sur sa façade. Cependant, l’esprit de cette famille bien établie dans le village se perpétue à travers les années. Gourmet et Glouton ont su investir les lieux et prolonger l’histoire de cet endroit emblématique. C’est fascinant de voir comment les lieux évoluent tout en gardant une certaine continuité. Cela nous rappelle que le passé et le présent sont étroitement liés, et que chaque époque apporte sa propre contribution à l’histoire d’un lieu.j

Vous pouvez vous inscrire sur le site internet www.gourmet-glouton.fr afin de participer à l’inauguration.

Chaudes-Aigues, perle thermale du Cantal, révèle ses racines médiévales en tant qu’itinéraire alternatif du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au cœur du Moyen Âge, lorsque les intempéries s’acharnaient sur les chemins traditionnels, les pèlerins choisissaient souvent de passer par cette bourgade exceptionnelle. Cette décision stratégique leur permettait de contourner les obstacles météorologiques tout en profitant des bienfaits des eaux thermales.

Le destin singulier de Chaudes-Aigues, telle une parenthèse temporelle, se déploie dans ses rues pavées et ses bâtiments chargés d’histoire. Au-delà de son renom actuel en tant que station thermale, la ville conserve un précieux patrimoine religieux, témoignant de son rôle majeur dans le parcours des pèlerins médiévaux.

Le lien spirituel entre Chaudes-Aigues et le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle remonte à une époque où les conditions climatiques capricieuses mettaient à l’épreuve la détermination des pèlerins. Dans ces moments difficiles, nombreux étaient ceux qui optaient pour l’itinéraire passant par Chaudes-Aigues, offrant ainsi une alternative chaleureuse aux chemins plus traditionnels.

Le patrimoine religieux de Chaudes-Aigues se dévoile à travers ses trois églises, des joyaux architecturaux qui racontent l’histoire de la ville. Ces édifices, imprégnés de spiritualité et de mystère, reflètent la ferveur des pèlerins qui les ont traversés au fil des siècles. Chacune de ces églises porte en elle le poids des générations, un héritage spirituel ancré dans les pierres.

Chaudes-Aigues ne se contente pas de ses églises, elle célèbre également ses saints, présents dans le quotidien du village sous la forme de niches disséminées çà et là. Ces saints, gardiens invisibles, veillent sur les habitants, rappelant aux visiteurs que le sacré est inscrit dans les détails les plus simples de la vie quotidienne.

Les ruelles pavées de Chaudes-Aigues résonnent ainsi des récits d’autrefois, des prières murmurées et des pas des pèlerins en quête de réconfort. Les façades des maisons, témoins silencieux des siècles passés, abritent l’âme d’une cité où le spirituel et le thermal se rencontrent dans une harmonie unique.

Aujourd’hui, Chaudes-Aigues, avec sa station thermale renommée, aimerait renouer avec son héritage médiéval. Les pèlerins d’autrefois ont laissé leur empreinte, façonnant cette petite ville au creux des montagnes. Chaque coin de rue, chaque église, chaque source thermale porte en elle les traces d’une époque où la spiritualité et la quête de guérison se mêlaient confusément.

En explorant les trésors de Chaudes-Aigues, on plonge non seulement dans l’histoire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, mais aussi dans l’essence même de cette cité où la foi, la détente thermale et le patrimoine se rejoignent pour former un tableau unique entre montagnes du massif central et plateaux de l’Aubrac. 

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